Suite à la sortie du film Unplanned, Padreblog a interrogé le docteur Frédérique Mardon-Lerolle, gynécologue-obstétricienne en Ile-de France. Extraits :
Padreblog : Pourquoi est-il si difficile pour des femmes de se confier à quelqu’un avant/après un avortement ?
Dr F. M-L : On leur dit « ce n’est rien » ou bien « tu as le choix ». Comment peuvent-elles être libres de leur choix ? Et si c’est leur choix, de quoi se plaignent-elles ? N’est-ce pas « un droit » acquis de haute lutte ? Elles retournent alors souvent cette culpabilité contre elles, une culpabilité pourtant partagée entre le conjoint, l’entourage et le corps médical. Elles ont peur du jugement aussi. D’un côté, cela, cet acte soi-disant anodin et banal, et puis la réalité de ce qui se passe vraiment, entretenue par la prodigieuse mémoire du corps et par la richesse de la psychologie. Moi-même, lors d’une consultation, je devine qu’il s’est passé quelque chose et ce n’est pas une simple intuition féminine, croyez-moi ! Par exemple, une femme qui a subi un avortement a plus de difficultés à se laisser examiner. Figurez-vous qu’en Ehpad, l’une des plus fréquentes souffrances évoquées est la non venue au monde de ces enfants avortés parfois quarante ans auparavant.
Pouvez-vous nous témoigner de la souffrance des mères en détresse que vous rencontrez dans votre métier de gynécologue ?
Le drame de l’avortement réside principalement dans l’extrême rapidité avec laquelle il est décidé et réalisé. On précipite les choses, la pression de l’entourage est grande, la femme se sent dans une immense solitude. La tentation est immense d’en sortir au plus vite et de résoudre rapidement ce dilemme : « Puisque cet enfant n’est pas désiré, il n’y a pas de place pour lui ». Le temps de la réflexion est minimal, ce qui est abyssal d’autant plus qu’il existe un temps d’ambivalence au début de chaque grossesse.
J’en veux beaucoup, je l’avoue, aux médecins qui savent très bien ce qu’ils font : ont-ils oublié leurs cours d’embryologie dispensés en première année de médecine ? Comment font-ils pour s’occuper – le plus professionnellement possible – successivement d’une femme qui vient de faire une fausse couche, d’une autre qui veut absolument tout faire pour être enceinte ou encore de celle qui avorte pour la première ou deuxième fois ? Sont-ils des prestataires de service ou au service de la vie ? J’en veux aussi aux hommes : on a dit que la pilule et l’avortement avaient libéré les femmes, c’est profondément faux. Ils ont surtout libéré les hommes, afin qu’ils puissent fuir leurs responsabilités.
« Unplanned » sort en France, l’année d’un triste record : 232 200 avortements l’an passé. Que vous inspirent ces chiffres ?
Un grand sentiment de tristesse et d’échec : pourquoi autant d’avortements ? Cela pose d’ailleurs problème aux défenseurs de l’avortement qui ne répondent que par l’accentuation nécessaire d’une contraception « efficace » (on en arrive à injecter sous la peau du bras un implant qui stérilise pendant 3 ans d’affilée !). Il faut encore plus contracepter toutes les femmes. Or, il faut accepter de donner les vraies réponses. Le problème vient du fait qu’on a réussi à complètement déconnecter dans la tête des femmes – et dans le sexe des hommes – le lien entre une relation d’amour et la possibilité de concevoir. Il faut le dire clairement : la contraception mène logiquement à l’avortement. Pourquoi ? Mais parce qu’avec la contraception, la grossesse rentre dans la catégorie des échecs. Nous sommes dans une situation médicale unique : le seul cas où l’on bloque quelque chose qui fonctionne très bien, à savoir une ovulation qui est signe de bonne santé !
Pourquoi le sujet de l’avortement et de la souffrance qu’il occasionne est-il tellement tabou dans notre société française ?
Le débat est confisqué. Le mensonge est toujours un engrenage : pour le défendre, il faut en rajouter. En ce sens, l’avortement doit être consolidé coûte que coûte par ses défenseurs chaque année.
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incongru
aujourd’hui, pour le covid, et éviter sa transmission, on invite les gens à cesser de s’embrasser, se voir, faire la fête, se recevoir, etc,
pour le sida, quand on demandait de moins baiser à tout va, vous rappelez-vous ce qui était répondu ???
(il y a peut-être un point commun entre procréation et transmission du sida ?)
DUPORT
L’enfant laisse des cellules sponsales disséminées un peu partout dans le corps de sa mère.
Ces cellules vont survivre environ 50 ans dans le corps de leur mère alors qu’elles SONT le corps de l’enfant et portent le patrimoine génétique de celui-ci.
Ceci explique, au delà de “l’instinct maternel”, pourquoi les enfant assassinés par avortement peuvent “hanter” leur mère durant des décennies, étant donnée que leur âme peut encore s’associer à ses propres cellules encore vivantes dans le sein maternel.
Les mères qui “le ressentent”, “le voit grandir”, “sentent sa présence”, n’affabulent pas mais vivent une réalité concrète.
On connait cela aussi des mères qui savent que leur enfant viens de mourir d’accident ou à la guerre avant même qu’on le leur apprenne.
Le Docteur Frédérique Mardon-Lerolle explique bien la détresse et les pressions qui sont, et seront, pour ces femmes des circonstances atténuantes.
Il n’en va pas de même pour l’entourage qui ne bénéficiera pas de ces circonstances et dont la culpabilité va très au delà de celle de la femme. En approuvant froidement l’avortement et en poussant leur proche à y avoir recours ils signent un pacte de sang avec le démon.