"Deux islamo-jihâdistes viennent donc d’égorger un prêtre et un fidèle dans l’église de Saint Etienne de Rouvray. Egorgements comme il y en a eu tant à notre époque, en Algérie, en Turquie, en Egypte, au Pakistan, au Nigéria, aux Philippines, en Indonésie, en Irak, en Syrie et autres pays de l’oumma islamique. Comme il y en a eu par millions au long des immenses pulsions massacreuses ou génocidaires du fanatisme islamique, dans les hécatombes de Tamerlan en Inde, les invasions arabes de l’Afrique du Nord, les massacres de 1860 au Liban, le génocide il y a un siècle des Arméniens, des Assyro-chaldéens et autres chrétiens d’Orient.
François Hollande a réagi comme toujours dans la perfection mécanique de sa médiocrité, qualifiant bien sûr l’attentat de « lâche ». Plus consternantes ont été les premières réactions de certains journalistes et de responsables catholiques. Les premiers ont attendu que François Hollande confirme qu’il s’agissait d’un attentat terroriste ; sans doute pensaient-ils pouvoir prudemment invoquer l’action d’un « déséquilibré ».
Quant aux responsables religieux, en particulier Monseigneur Dubost et le Vicaire général de Rouen, Philippe Maheut, ils ont insisté, sans peser la portée de leurs propos, sur la nécessité du renforcement du « dialogue inter-religieux », aveu implicite, sans doute bien malgré eux, qu’ils attribuent la cause de pareils crimes à l’appartenance religieuse. Le vicaire général Maheut s’est demandé « comment on peut en arriver là ». Sa connaissance de l’histoire du terrorisme semble bien courte. Il a invoqué aussitôt, lui aussi, la ritournelle de la « situation d’exclusion ». Comme s’ils étaient tout de même un peu excusables, ces égorgeurs de catholiques ! Il a livré sa conclusion : « il faut continuer à aller à la rencontre », sans bien toutefois préciser de qui : des imams ? des terroristes ? Une fois encore, pas l’ombre d’une réflexion pour en finir avec le déni de la réalité de l’islam et pour prendre enfin en considération la nature des textes, Coran et Hadiths, vendus dans toutes les librairies islamiques et les mosquées. Le Maréchal Sissi a demandé que l’on en termine avec la sacralisation de ces textes, pleins de violences, de châtiments barbares et d’égorgements pratiqués par le prophète lui-même.
Dialogue ? Rencontre ? Pourquoi pas ? Pour obtenir enfin que le Coran et les Hadiths soient édités, comme c’en est une juste obligation pour Mein Kampf, assortis d’avertissements mettant en garde contre leur perniciosité. Tant que l’on ne remettra pas en cause ces textes-modèles et tant que les centaines de milliers d’imans dans le monde ne le feront pas, le terrorisme des Hashishins de notre temps n’est pas près de prendre fin."