Cette anecdote racontée par Roselyne Bachelot sur Nicolas Sarkozy ne devrait surprendre personne tant la profondeur des convictions de ce personnage est connue des lecteurs du Salon Beige :
"On retient notamment le souvenir d’une conversation de Nicolas Sarkozy en petit comité, l’année de sa victoire à l’élection présidentielle. "Les amis, j’ai rencontré Barack Obama, le maire de Chicago. Ce type est le futur président des Etats-Unis", aurait alors lâché celui qui était alors chef de l’Etat. "Nous nous sommes regardés, incrédules. Un noir, président des Etats-Unis ?", raconte Roselyne Bachelot. Et l’ex-ministre de poursuivre en écrivant les propos que l’actuel président de l’UMP auraient ensuite tenus : "Vous n’y connaissez rien. J’ai aussi discuté avec Condoleeza Rice, une femme formidable. Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire !".
jejomau
un noir LGBT et socialo : ca ce serait l’idéal pour Sarko le Gaucho…
Pilou
Ben oui, comme Dati ou Taubira pour le PS, avant tout un casting !
stephe
Oui. Ça ne leur viendrait pas à l’idée de rechercher un saint, ou plus simplement un honnête homme tout bêtement compétent.
Robert Marchenoir
Je ne vois pas où est le problème.
1. Cette anecdote est flatteuse pour Sarkozy : elle montre son flair politique.
2. Le cynisme d’affichage ethnique ne paraît choquant que parce les coulisses de son organisation nous en sont ici dévoilées. Mais tout le monde peut voir que 100 % des partis politiques, y compris le Front national, agissent ainsi, et pas seulement pour la représentativité raciale.
Ce que révèle en réalité cette anecdote, c’est le manque de lucidité, le provincialisme chauvin et la profonde ignorance des Etats-Unis dont fait preuve Roselyne Bachelot, en exprimant, en 2007, sa conviction qu’un Noir ne pourrait pas être élu président par les Américains.
Elle est là, la véritable information de cet article.
Cosaque
…alors que Valls lui, voulait plus de white pour la belle image d’Evry…
https://www.youtube.com/watch?v=69xm5o7F408
Les racistes ne sont pas là où l’on croit.