C’est la prime à la violence :
«Tout cramer», «tout péter», «ramener tout le quartier des Fougères». Telles sont les menaces proférées par Mehdi*, gardien d’immeuble sans logement, à la mairie du 20e arrondissement. Une démarche violente visant à faire avancer sa demande de logement social, déposée 4 mois auparavant. Le 29 août dernier, la violence monte encore d’un cran. Ce qui provoque l’ire du quadragénaire? Un appel de la secrétaire du maire assurant qu’il manque un document dans son dossier de demande d’un logement social.
Ce jour-là, un agent municipal est en train de renforcer la sécurité d’une porte dont l’ouverture s’enclenche à l’aide d’un code. Mehdi le pousse et menace de lui fracasser la tête à l’aide de sa béquille. L’agent aura 4 jours d’incapacité totale de travail par la suite. Mehdi force ensuite l’entrée du bureau du maire du 20e arrondissement, Éric Pliez. «Je m’excuse, mais monsieur le maire, vous avez intérêt à faire votre boulot», s’emporte-il.
[…]
À la fin de sa garde à vue, Mehdi apprend qu’il va pouvoir emménager dans un logement social.
aukepi
La paix sociale s’achète à n’importe quel prix de nos jours…
Irishman
En France, et ce maintenant depuis longtemps, la violence paie… les gens honnêtes et respectueux sont les dindons de la farce, jusqu’à quand ?