Après le défilé du 14 juillet, Emmanuel Macron a répondu aux questions des journalistes. Une publication sur le compte Twitter du chef de l’État a créé la polémique :
J’ai fait ce que j’avais dit que je ferai.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) July 14, 2020
« J’ai fait ce que j’avais dit que je ferai ». Selon l’Académie française, la concordance des temps exige l’utilisation du conditionnel présent si l’on veut exprimer la postériorité. Il aurait du écrire : « J’ai fait ce que j’avais dit que je ferais » Mais peut-être ne l’a-t-il pas fait. Auquel cas, il fallait écrire « Je n’ai pas fait ce que j’avais dit que je ferais » ou mieux « Je n’ai pas fait ce que j’avais promis de faire ». Ou encore «Je je je… me suis foutu de votre g…».
En même temps, comme il dirait (ou dira ?), si on donne le Bac à tout le monde, il est normal d’être indulgent avec le président.
Raphaël Enthoven s’est empressé de rappeler le président à ses obligations.
Vous avez remplacé le conditionnel par le futur. Mais c’est incorrect :)
— Raphaël Enthoven (@Enthoven_R) July 14, 2020
D’autres y ont vu un lapsus révélateur :
« Ce futur fautif en fin de phrase, qui conserve au futur ce que Macron prétend avoir déjà fait, mais qui en vérité reste à faire, pour un homme qui jamais ne fait le lien entre le dire et le faire, constitue un lapsus particulièrement savoureux et révélateur ».
Chouan85
Moi y’en a parlé bon blanc. Je vais faire tout de suite pénitence pour avoir employé le mot blanc.
incongru
“lapsus particulièrement savoureux et révélateur” : une signature !!!! tout simplement
Reine Tak
Si toi y en a pas savoir parler, toi fermer ton gueule !
Pâti' de Bollardière
Cher Le Forez, il me semble qu’il manque un sujet dans votre réponse devant “Fasse que”: “Dieu”, par exemple, conviendrai bien! 😉