Le quotidien gratuit Métro interrogeait, dans son édition d’hier, l’ancien maire de New York, Rudolph Giuliani. Candidat malheureux aux primaires du Parti Républicain, il défend aujourd’hui John Mc Cain en rappelant quelques vérités, aussi bien sur Sarah Palin, sa co-listière (voir ici ou là), que sur la fiabilité des sondages.
Affirmant que le candidat républicain a fait un "excellent choix" en préférant Sarah Palin, il réfute l’image que les médias donnent d’elle :
"On dit qu’elle n’a pas assez d’expérience, mais en réalité elle en a davantage que Barack Obama. Sarah Palin est gouverneur d’un Etat, Obama ne l’a jamais été. Elle a été maire, Obama ne l’a jamais été. D’ailleurs, il n’a jamais dirigé une administration, même locale. De ce point de vue, Sarah Palin est présentée de manière malhonnête."
Au sujet des sondages qui donnent une large victoire à Barack Obama, Monsieur Giuliani rappelle que
"les sondages ne disent pas tout. Il ne faut pas leur accorder trop d’importance. En 2004, John Kerry avait six points d’avance sur George W. Bush dans les derniers sondages. Le jour de l’élection, à 18 heures, les journalistes discutaient déjà de la composition probable du gouvernement Kerry. A la fin de la journée, Bush avait gagné l’élection avec quatre points d’avance."
Ce petit rappel des réalités est bien utile en ces temps "d’Obamania", servie par tous les titres de la grosse presse française.
USA
Mieux vaut ne pas crier victoire de notre coté également. Les personnes aux USA, Pro-McCain, sont assez inquiètes. Le risque d’avoir Obama est fort.
Emma
Rappelons qu’une vidéo de Ben Laden avait été diffusée la veille ou l’avant-veille du scrutin présidentiel, ce qui a eu pour effet de pousser beaucoup d’indécis à voter républicain…
S’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, il faut néanmoins tenir compte de ce type d’évènement ponctuel qui peuvent totalement modifier les dernières heures d’une campagne présidentielle.
Notons enfin que l’intérêt pour John Kerry était nettement inférieur à celui suscité cette année pour Barack Obama, jeune et métis.
Mourre
Peut-être qu’une divine surprise pourrait intervenir en faveur de Mc Cain:
L’attaque de l’Iran par Israël par exemple, ou un attentat quelconque sur le sol américain.
Ou pire, un attentat contre Obama.
On peut aussi penser que le vote par machine électronique peut favoriser l’un ou l’autre des candidats!
BELIN Y.
Il semble que pour contrer l’opinion imposée (Obama), vous fassiez de Mac Cain le sauveur de l’Amérique… Croyez-vous réellement que les Etats-Unis sont une démocratie, laissant au peuple le droit d’exprimer LEUR choix ? Les Américains ont le même problème que nous en 2007 : deux maux !
trahoir
Mc Cain représente, pour les américains, le pouvoir républicain en place alors qu’ils ont vu la Bourse, l’immobilier, et l’économie réelle s’écrouler. C’est une plutôt mauvaise introduction, malheureusement, inattendue et très forte, juste quelques semaines avant le scrutin. Si Obama est élu à cause de ces événements, il devra son poste en grande partie aux ressentiments et à l’angoisse des américains contre les républicains. Pas de quoi se vanter. Et l’épreuve du pouvoir risque de révéler un président sans assise dans son parti ! Un président de circonstance. Pour ma part je reste optimiste pour Mc Cain même si il a lui même évoqué un échec possible.
Pascal G.
@ Y. BELIN
Erreur de perspective.
En 2007, en France, entre les deux candidats du deuxième tour, impossible de choisir le moindre mal sur l’avortement, le PACS, le mariage Homosexuel, les manipulations génétiques, etc…..
En 2008 aux USA, le moindre mal sur ces questions est évidemment Mac CAIN, même s’il y est engagé contraint et forcé par son aile droite chrétienne en choisissant PALIN.
En France, au 2 ème tour, aucune aile droite chrétienne, aucun choix de moindre mal possible.
Cela fait une grande différence.