Partager cet article

Culture de mort : Avortement

Il ne faut pas que l’arrêt de la CEDH oblige l’Irlande à lister les cas où l’avortement serait légal

Suite à l'arrêt de la CEDH, reconnaissant qu'il n'y a pas de droit à l'avortement, des organismes pro-vie ont relevé que cette mesure condamne une absence de législation précisant les cas où l'avortement n'est pas poursuivi, et que par conséquent l'Irlande risque d'être contraint de légiférer en énumérant des cas où les femmes pourraient demander l'avortement. C'est pourquoi l'association Choisir la vie encourage l'Irlande à n'accepter aucune dérogation à l'interdiction de ce crime. Jeanne Smits écrit :

"les pro-vie ont raison de se méfier et de s'insurger. Car dire par voie législative quels sont les cas où l'avortement est dépénalisé, fussent-ils très rares, c'est déjà reconnaître que la vie de l'enfant peut être considérée comme secondaire par rapport à celle de la mère, alors que le principe constitutionnel irlandais exige «autant que possible» la protection de la vie de l'enfant et, par conséquent, le déploiement d'un maximum d'efforts pour sauver les deux patients, la mère et l'enfant. L'Irlande est au demeurant le pays au monde qui présente le taux de mortalité maternelle le plus bas. C'est une épine dans le pied des sectateurs de l'«IVG» pour sauver la vie des mères, comme ils disent.

B Au nom de l'Eglise catholique, le cardinal Sean Brady a déjà fait savoir qu'à son avis il ne fallait rien changer à la loi, contrairement au ministre de la Santé, Mary Harney […]: «L'Eglise catholique nous enseigne que ni un enfant qui n'est pas encore né, ni sa mère ne peut être délibérément tué. La destruction directe d'une vie humaine innocente ne peut jamais être justifiée, quelles que soient les circonstances», rappelait le cardinal Brady.

Toute cette affaire soulève finalement le cas des avortements pratiqués «pour» sauver la vie de la mère, qui ont fait couler beaucoup d'encre […] soit on pose le principe du refus de porter directement atteinte à la vie de l'enfant à naître, qu'il en soit au stade embryonnaire ou déjà plus développé, soit on s'autorise des aménagements. C'est le cas des grossesses ectopiques (extra-utérines) qui mettent directement en péril la vie de la mère. Les directives du service de santé des évêques américains répond en ce cas que l'ablation d'une partie de la trompe, où s'implante l'embryon dans ces grossesses pathologiques, est autorisée, dans la mesure où il s'agit d'un organe malade de la mère, mais non la destruction directe, médicamenteuse ou opératoire, de l'embryon qui risque de faire éclater la trompe. […]

Ce qui est demandé, au travers de l'arrêt, c'est finalement l'établissement d'une liste de situations prédéfinie où l'avortement est en tant que tel présenté comme la solution correcte et même inévitable. De là à la négation de l'objection de conscience, le pas est vite franchi. C'est sans doute pour cela que le Planning familial a choisi de monter en épingle le cas de « C ». Timidement, mais réellement, la porte est ainsi ouverte à l'avortement légal en Irlande. Heureusement, A, B, C contre Irlande n'établit aucunement un droit à l'avortement, et il faut à tout prix éviter de le laisser exploiter en ce sens."

Partager cet article

1 commentaire

  1. N’oubliez pas que nos européistes sont a pied d’œuvre pour renflouer les caisses vides de l’Irlande avec de la monnaie de singe…
    Y aura t-il un chantage…?

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services