Selon le projet de loi annoncé par Macron, l’absence de contrôle du pass sanitaire par les entreprises – notamment les cafés, restaurants, cinémas ou théâtres – sera sanctionnée par une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros et un an de prison. Stanislas Gaudon, délégué général du syndicat de police Alliance, dénonce :
“Toutes ces mesures sont hors de propos et hors contexte police nationale”. “Nous n’avons pas beaucoup de policiers disponibles pour exercer cette mission qui n’est absolument pas dans notre cœur de métier”. “La délinquance du quotidien est toujours là, la lutte contre le terrorisme est toujours là, les contrôles aux frontières sont toujours là”.
Le responsable du syndicat Alliance s’interroge aussi sur la capacité des policiers à contrôler les personnes placées à l’isolement pendant dix jours.
“Comment va-t-on vérifier les tests positifs ? Encore faudra-t-il avoir la possibilité de lire les QR code”.
“La police et la gendarmerie ont autre chose à faire”.
Stanislas Gaudon juge difficile d’aller contrôler et verbaliser les chefs d’établissements, cafés ou restaurants, qui ne feraient pas respecter le pass sanitaire.
“Cela va nous donner un mauvais rôle”. “Les restaurateurs ont fait preuve de bonne foi, ont fait de l’investissement pour respecter les règles sanitaires”.