Cette fois, les médias s'attaquent à la mairie de Tourcoing, dirigée par un certain Gérald Darmanin… porte-parole de Nicolas Sarkozy. Le sacrilège ? Son adjoint à la culture a fait déplacer dans une salle pour "public averti" une quinzaine de photographies représentant des prostituées et leur lieu de "travail", qui étaient exposées dans le cloître de l'hospice d'Havré à l'occasion des rencontres de la photographie. L'équipe avait pourtant annoncé la couleur aux électeurs :
"On sait d’ailleurs que [l'adjoint à la culture] entend connaître le contenu précis des expositions à venir et que certains sujets proposés ont déjà été retoqués. De là à parler de censure municipale dans le domaine de la culture, on reprend juste les mots de Gérald Darmanin, candidat à la mairie (notre journal du 19 février). « Un homme politique n’a pas à critiquer une œuvre. Mais la politique culturelle ne correspond pas aux attentes des Tourquennois… » Tout était dit."
La liberté artistique a un prix : se passer de subventions. Mais le non-art le peut-il ?
Dom
Bravo pour la question finale ! Le non-art , il fallait le dire , n’existe QUE parce qu’il est subventionné ! On assiste à un retour du bon sens dans tous les domaines ; merci au salon Beige de se faire son porte-parole !
y
Est-ce que des photographies représentant des prostituées sur leur lieu de “travail”, c’est de la culture, de l’art ?
evelyne
On cherche de l’argent ?
Programmez l’extinction fin 2015 des subventions publiques incontrôlées : le seul financement envisageable est celui que s’appuiera sur l’intérêt réel du public.
c’est le principe du “chèque culture”
La collectivité finance un montant par citoyen. Ce dernier décide de l’affecter à l’objet culturel de son choix.
=> Baisse des dépenses publiques
=> Financement de l’art caché
=> Disparition progressive de la téléréalité et des ordures ménagères exposées.
=> Assainissement civilisationnel
Exupéry
Bravo à Gérald Darmanin.
DUPORT
Le non art constitue du blanchiment d’argent.
C’est un système de corruption mis en place uniquement dans le but de créer une économie parallèle permettant de mobiliser un argent considérable.