Lu dans Minute :
"en adoptant la loi de programmation militaire 2009-2014, le Parlement, révisant de façon radicale le Code de la Défense, a supprimé de fait l’ordonnance du 7 janvier 1959 portant sur l’organisation générale de la défense. Ce texte très gaullien, intrinsèquement lié (sur le plan politique comme sur le plan juridique) à la Constitution originelle de la Ve République, envisageait la défense de façon « globale », c’est-à-dire non seulement militaire mais aussi économique et culturelle. Il est remplacé par le concept de « stratégie de sécurité nationale » dont le modèle est calqué sur celui des Etats-Unis et dont le moins qu’on puis se dire est qu’il est flou, tant la stratégie peut être fluctuante. […]
La sécurité n’était qu’un des aspects de la défense qui incluait des dimensions de rayonnement de la France, de cohésion nationale, de liens Armées-Nation. On en arrive à une vision étroite et sécuritaire de notre intérêt de puissance, hypothéquant encore un peu plus le statut de puissance mondiale de notre pays. […] En effet, l’une des ruptures fondamentales introduites par ce texte est que la France estime désormais qu’une fois la menace identifiée, ce n’est pas forcément à elle d’y répondre ! C’en est bien définitivement terminé de toute volonté d’indépendance nationale. Pourquoi un tel changement ? Sur le fond, pour acter, en quelque sor te, la vassalisation de la France par rapport aux intérêts « atlantiques ». Toute l’évolution à laquelle a procédé le chef de l’Etat est maintenant inscrite, légalisée a posteriori par un texte qui lui donne tout pouvoir pour accélérer le démantèlement de la défense nationale. Sur le plan intérieur, cela va faciliter par exemple la fusion de la gendarmerie et de la police. Selon nos informations, les gendarmes, désormais rattachés au ministère de l’Intérieur, devraient ainsi prochainement perdre le droit de tirer en cas de délit de fuite ! Quitte à être en admiration devant les Américains, il se pourrait même qu’une garde nationale de gendarmes réservistes soit mise sur pied."
piero
L’armée est la structure assurant la défense, la sécurité du pays pour des menaces extérieures.
Actuellement le pays n’a plus d’interets autres qu’économiques à l’exterieur.
Par contre les menaces à la sécurité vont grandissantes à l’intérieur du pays.
Cela explique une armée ramenée à une force d’intervention rapide peu nombreuse et un renforcement important des forces de maintien de l’ordre à l’intérieur.
La gendarmerie est donc appelée à disparaitre pour se fondre dans une force de sécurité intérieure.
La police à l’ancienne va aussi disparaitre. Son rôle ne sera pas uniquement de faire appliquer les lois en vigueur.
La menace intérieure grandissant, elle veillera à ce que vous pensiez et agissiez suivant les dogmes du pouvoir sinon la police,structurée en force de défense, veillera à vous obliger à les appliquer.
Un régime stasi s’installe peu à peu.
AncillaDomini
Ca va être coton d’envoyer des gendarmes en OPEX, s’ils n’ont plus le droit de tirer.
Ou alors on considère que la valeur d’un crime ou d’un délit n’est plus la même suivant le côté de la frontière où on se trouve ?
Quel intérêt de remplacer les professionnels par des réservistes ?
Il faut les former aussi (à moins qu’on considère que la formation n’est plus aussi indispensable qu’avant), et il faudra plus d’hommes puisqu’un réserviste ne peut être employé, par définition, que quand sa vie civile le lui permet.
Où est l’économie ? Et où est l’intérêt ?
J’avoue avoir du mal à saisir…
Okapi T
Je viens de lire ceci sur le fil news LCI:
“12h54 Monde > Sri Lanka – Avec la fin de la guerre, l’armée de l’air veut se lancer dans le tourisme
L’armée de l’air du Sri Lanka a annoncé mercredi qu’elle allait exploiter des vols commerciaux intérieurs, en vue de la reprise escomptée du tourisme dans une île qui vient de sortir de quatre décennies de conflit séparatiste. Le général Janaka Nanayakkara a indiqué que des avions militaires assureraient des liaisons entre la capitale Colombo, la péninsule septentrionale de Jaffna et la ville côtière de Trincomalee, des anciens bastions de la rébellion des Tigres de libération de l’Eelam tamoul. Un service par hélicoptère desservira aussi Sigiriya, une forteresse montagneuse du 5e siècle inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. ”
Une piste sur ce qui nous attend ?