Mgr Louis Sako, archevêque chaldéen de Kirkouk, de passage en France, a déclaré :
"l’Église doit jouer un rôle majeur [en Irak]. Mais pour cela, elle doit avoir un seul discours et réunir les chrétiens sur une même liste au lieu d’être divisée. Nous avons trois députés au Parlement, si nous sommes unis aux prochaines élections, nous pourrions en avoir cinq […] On peut comprendre que ceux qui sont menacés ou ceux qui ont leurs enfants en France, partent. Mais si tous les chrétiens quittent le pays, ce sera la fin de la présence chrétienne en Irak. On a des problèmes, mais ça n’est pas la fin du monde […] Les villes kurdes de Duhok, Sulemanieh, Erbil, sont sûres. Les chrétiens y sont bien accueillis et sur place, l’Église chaldéenne peut les aider matériellement. Au Kurdistan, il existe une pastorale, c’est la même liturgie que dans le reste de l’Irak et on y parle la même langue. Un père qui travaille à Bagdad, peut envoyer sa famille au Kurdistan et lui rendre visite régulièrement, ce n’est pas loin […] Si on excepte la question de la sécurité, il vaut mieux être chrétien en Irak, qu’émigré, loin de son pays. Car chez nous, il y a encore une solidarité familiale et des valeurs très fortes".
VD
C’est le problème : soit on abandonne le terrain (également à l’Islam, en France), soit on prend conscience qu’il faudra peut-être y laisser sa vie (voire celle de ceux que l’on aime, ce qui est bien dur à envisager).
Exupéry
A part, par l’intermédiaire de l’Oeuvre d’Orient ou l’AED, y a-t-il un moyen d’aider plus directement les chrétiens d’Irak?
Michel Garroté
Mgr Sarko est plus intéressant à écouter que M. Sarko. On ne peut pas les échanger ?