De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités à propos de l'hystérie après le décès de Clément Méric :
"Un
système aux abois se saisit d’un tragique
fait divers pour monter une
nouvelle manipulation et détourner
l’attention de ses échecs ou justifier
par avance une nouvelle limitation
des libertés publiques. Comme
naguère à Carpentras, ou jadis, lors
de l’incendie du Reichstag.
L’affaire Méric repose, comme les
précédentes manipulations, sur un
mensonge. Certes, le fait lui-même
est bien réel – et bien tragiquement
réel. Mais tout le système interprétatif
qu’en donnent, comme un seul
homme, les politiciens et les journalistes
est intégralement faux.
En l’occurrence, il ne s’agit pas d’un
malheureux étudiant tombé par
hasard sur une bande de skinheads
qui l’auraient délibérément tué.
Il s’agit d’un militant d’extrême gauche,
appartenant à une bande violente.
On ne sait pas encore qui a cherché
la bagarre, mais le seul fait qu’on
ne le sache pas encore me laisse à
penser qu’il s’agirait plutôt des redskins
que des skinheads…
Par ailleurs, rien ne permet de penser
qu’il y ait eu homicide volontaire.
Naturellement, la mort d’un homme
est toujours une tragédie, mais on ne
peut mettre sur le même plan un
accident et l’assassinat politique
dont certains ont osé parler.
Et, puis, il y a quelque chose d’horripilant
à toujours soupçonner « l’extrême
droite » de violence et toujours
absoudre par avance l’extrême gauche.
Dans cette affaire, selon toute
vraisemblance, il s’agissait de deux
bandes également violentes et je ne
vois pas comment on pourrait voir
d’un côté des « gentils » et de l’autre
des « méchants », selon le schéma
manichéen à l’eau de rose de nos
chers médias.
C’est d’autant plus agaçant que
même la stricte symétrie ne serait pas
conforme à la vérité.
Car, du côté gauche, vous trouvez
beaucoup d’associations, syndicats et
partis soutenant les prétendus « antifascistes
», tandis que, du côté
« droit », aucun parti, à ma connaissance,
ne soutient les « skinheads ».
Les accusations de collusion du Front
national ne reposent sur rien de
concret. Et, plus grotesques encore,
les accusations de Pierre Bergé laissant
entendre que ce drame serait lié
à la « Manif pour tous » relèvent de
la diffamation pure et simple.Au demeurant, je ne mets le mot
« droit » qu’entre guillemets, car il
faut dire et redire qu’il n’y a pas une
extrême gauche communiste et une
extrême droite national-socialiste,
mais bel et bien deux extrêmes gauches
socialistes, l’une nationaliste,
l’autre internationaliste. Il est absolument
faux que les néo-nazis soient
« à la droite de la droite ». […]"