Lu dans Présent :
"[…] Selon un rapport confidentiel du ministère de la Culture (rapport qui a « fuité » dans la presse), des mesures d’économie drastiques seraient envisagées – mais pas confirmées – dans le monde de l’audiovisuel public, dont les entreprises emploient quelque 17 000 salariés, pour un budget total de 3,8 milliards d’euros d’argent public distribué à tout va.
Ainsi, après avoir imposé un serrage de ceinture avec près de 80 millions d’euros de coupes budgétaires pour 2018 à France Télévision (Arte, Radio France, France 24…), le gouvernement – qui a déjà annoncé pour 2018 une réforme du mode de désignation des patrons de l’audiovisuel public – envisagerait quelques mesures chocs tendance mise au régime sec.
Parmi les mesures évoquées : fermeture de France Ô, basculement sur internet de la radio Le Mouv’ et de France 4, « rapprochement » des réseaux régionaux de France 3 et France Bleu, « reconfiguration » des deux orchestres de Radio France, « regroupement des sociétés au sein d’une holding ». Le tout accompagné de départs non volontaires. D’où une soupe à la grimace chez les chaînes de télévision et radios concernées qui, sur l’air bien connu du « on ne touche pas aux privilèges », dénoncent une compilation de mesures sous le tapis depuis une décennie. Mesures jugées impossibles à mettre en pratique : « Fermer la chaîne des outre-mer [France Ô] après la grève générale en Guyane, c’est compliqué politiquement », assure-t-on au sein des sociétés de l’audiovisuel concernées.
Quant à la création d’une « BBC à la française », avec un seul patron pour la télé et la radio, cela fait doucement sourire, certes un peu jaune, les patrons de ces entreprises régies par des conventions collectives différentes. Lesquels dirigeants de l’audiovisuel public – Delphine Emotte (France Télévision), Mathieu Gallet (Radio France), Marie-Christine Saragosse (France Médias Monde), Véronique Cayla (Arte), Laurent Vallet (INA) – ont adressé une lettre au gouvernement avec un rappel de ses missions et des pistes d’économies concrètes. […]"
A.F
Tout n’est pas mauvais chez l’euro-mondialiste ultra-libéral Macron.
C.B.
“ont adressé une lettre au gouvernement avec (…) des pistes d’économies concrètes.”
Bien! On peut faire des économies? Dites, dites, vous nous intéressez.
J’espère que ces lettres “fuiteront” également.
marcantoine
A coté des 3,8 M€ qui contribuent à distiller de la doctrine tordue, on a des dizaines de chaine en clair par thématique qui ne demandent pas grand chose à personne, qui vous font payer si vous le souhaitez mais qui n’imposent rien….. cherchez l’erreur .. publique..
François
Je n’ai jamais compris le bien fondé de la taxe audiovisuelle. Pour moi, les chaînes publiques devraient être traitées de la même façon que les autres. C’est à dire que si on veut y avoir accès, on paye un abonnement et on n’oblige personne à payer s’il ne veut pas en profiter…
maigret
Tous plus nuls les uns que les autres, mais c’est nous payons leurs frasques.
apophis
Quand on met une bande de rats dans une cage, ils ne mettent pas longtemps à s’entretuer.
Raphaël Marie Blanc
Je croirai à la volonté de ces économies quand ils fermeront les chaînes “Public Sénat” et “LCP” !
Meltoisan
Je ne suis pas contre ces mesures de salubrité publique, bien au contraire !
J’y vois au moins deux avantages majeurs :
* la suppression d’une quantité de moulins à pensée unique genre “Voix de son Maître” …
* Le passage de la Contribution à l’Audiovisuel Public (pour ceux qui la payent encore) de 138€ à 0 € !