Edward Pentin a interrogé Mgr Nicola Bux, ancien consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la foi et de la Congrégation pour la cause des saints. Extrait :
Il est certain que la moitié des cardinaux électeurs et de nombreux évêques sont convaincus que nous ne pouvons pas continuer ainsi et qu’un changement est nécessaire pour mettre de l’ordre dans l’Église si elle veut rester catholique. Il y a de l’agitation au sein du collège des cardinaux, comme chez les prêtres, mais le corps ecclésial se réveille d’un état d’anesthésie.
Mais comme l’affirmait Joseph Ratzinger, la crise de l’Eglise est contingente à l’effondrement de la liturgie, et le remède réside dans “l’herméneutique de la continuité et de la réforme de l’unique sujet-Eglise”, j’ajouterais qu’il réside dans la “réforme de la réforme liturgique” qu’il a initiée. Les funérailles de Benoît XVI ont mis en évidence que, dans sa pensée, il a nourri dans l’Église une réalité de la base, malgré les “laboratoires d’utopies” qui s’y trouvent. Il faut du temps, et cette réalité, comme une rivière karstique, resurgira. Les impostures sont vouées à l’échec.