Dans Le Quotidien du Médecin, le Dr Raha Shojai, du centre de gynécologie sociale de Marseille, fait état d'un "paradoxe" en France :
"le nombre d'interruptions volontaires de grossesses reste à un niveau élevé alors que les méthodes contraceptives disponibles se sont multipliées".
La mentalité contraceptive menant à l'avortement, ce paradoxe est tout à fait logique.
Autre constat préoccupant, le pourcentage d'avortement à répétition qui est estimé à 30%.
C.B.
L’article en lien vaut le détour:
a) une IVG sur dix est obtenue par vois médicamenteuse
b) la voie médicamenteuse, offre, selon le gynécologue mentionné, des avantages: “permet d’impliquer le partenaire”, revient à un “faible coût” pour la collectivité et l’assurance-maladie, et “libère de la place au bloc”.
c) toujours selon ce même gynécologue, “le prix de celle-ci [la contraception] n’est pas un “déterminant significatif”, puisque l’on sait qu’au Royaume-Uni où la contraception est gratuite, le taux d’IVG est comparable à celui de la France.”
Mais cela ne conduit pas à la conclusion pourtant simple que plus de contraception n’est évidemment pas la voie vers moins d’avortement: “ces chiffres s’expliqueraient par le fait que les “grossesses non désirées, inattendues ou non planifiées”, si elles sont moins nombreuses aujourd’hui, sont “plus mal vécues”.”
Il n’y a pire sourd … dit le proverbe?
dragasès
J’ai eu l’occasion de parler à ce médecin…
Il pratique l’avortement sur Marseille.
Il a développé la méthode de la pilule avortive depuis les cabinets de médecine générale (jusqu’à 8 semaines).
“Si vous croyez que ça m’amuse de faire des avortements,m’avait-il déclaré!”