Loin d’être de la catégorie des girouettes agitées par le vent, le Père Viot tient fermement sa boussole, dit de lui Mgr Di Falco. L’évêque luthérien et le dignitaire franc-maçon qu’il fut n’a jamais idolâtré les “Lumières” et, comme son maître Joseph de Maistre, il regarde plus que jamais la Révolution française comme la pire catastrophe arrivée à notre pays. Son cri d’alarme en cette année 2017 qui voit se succéder élection présidentielle et jubilé des apparitions de Fatima identifie clairement les maux qui tuent la France et que cristallise l’idéologie de François Hollande, dont l’apostasie lui apparaît comme beaucoup plus grave que celle du célèbre empereur Julien.
À l’origine d’un pacte “républicain” de plus en plus exécrable parce que fondé contre le christianisme, la République poursuit à ses yeux une œuvre continue de destruction spirituelle et politique en substituant à l’âme catholique française un universalisme contre nature et étranger aux valeurs judéo-chrétiennes.
Le Père Viot s’interroge aussi sur l’état de narcolepsie d’une Église prisonnière de son ouverture au monde et devenue de plus en plus étrangère à la Mission, regrettant son indigence de “traitement” de la mort et des fins dernières, son malaise face au politique, ses difficultés avec la pratique religieuse et son incessant déclin. Dénonçant les ambiguïtés du dialogue interreligieux, en particulier avec l’islam, son propos appelle à un sursaut de la Foi et à une refondation du pacte de Reims, celui de nos rois, de Jeanne d’Arc, qui fit et refera la France.
Présentation par Guillaume de Thieulloy :