59 garçons et filles ont fait leur première communion dans une église de Bagdad, en dépit du danger. Sous les regards de leurs parents, les adolescents appartenant à l’une des plus anciennes communautés chrétiennes du monde prient pour la fin de la guerre civile qui menace de les faire fuir leur terre ancestrale. L’archevêque Athanase Matti Matoka, de l’église syrienne catholique, rassure les fidèles :
"O chrétiens, ne vous faites pas de soucis à propos des menaces de ceux qui font du mal. Les chrétiens ne doivent pas redouter les défis comme le disait Jésus: +je suis avec vous jusqu’au Jugement dernier+. Nos chrétiens souffrent de persécutions dans des quartiers de Bagdad et dans d’autres villes".
Contrairement à l’église syrienne catholique, plusieurs autres églises catholiques irakiennes ont annulé la cérémonie annuelle de la première commnunion en raison du danger :
"De nombreux curés ont été enlevés et tués. Les terroristes obligent les chrétiens à se convertir à l’islam, sous peine de les tuer. Notre avenir est entre les mains de Dieu, mais nous voyons bien qu’il y a une tendance diabolique à expulser les chrétiens d’Irak et du Proche-Orient. J’espère que ça ne se produira pas. Le christianisme est né dans ces pays, alors comment pourrions-nous les quitter?"