Lors de son déplacement à la Maison d'Izieu, mémorial d'enfants juifs, François Hollande a évoqué les massacres en cours sans prononcer une seule fois le terme "chrétien", comme le rapporte Minute :
"[…] Comme il sentait bien qu’on ne lui pardonnerait pas de ne pas faire d’allusion à ce qui venait de se passer au Kenya, il tentât sans aller jusqu’à la profanation, c’est-à-dire sans aller jusqu’à dire que les 44 d’Izieu s’étaient faits 148 en arrivant à Garissa, de prononcer le discours moral, celui du « vivre ensemble » comme on disait alors dans un pays tout entier engagé – du moins à son sommet – dans un combat sans merci contre l’« exclusion »: « La barbarie n’a pas d’âge, pas de couleur. » Ou encore: « Au Kenya, il y a quelques jours, 150 étudiants ont été massacrés par des fanatiques. » Puis, élargissant le propos car il était chef d’Etat et se devait d’avoir une vision globale: « En Syrie, en Irak, des hommes, des femmes, des enfants sont pourchassés pour leur religion, leurs traditions. » Ne jamais nommer l’ennemi, ne jamais désigner le bourreau, c’est ce à quoi il s’était efforcé et il y avait parfaitement réussi. Pas une seule fois il n’avait prononcé le mot chrétien, pas une seule fois non plus le mot musulman. On avait compris que des hommes en avaient maltraité d’autres mais c’est tout. Qu’il y avait des fanatiques, mais des fanatiques de rien, ce qui devait être quelque chose comme des nihilistes. Quelques jours plus tôt, le 2 avril, après que le monde entier avait appris que 148 étudiants chrétiens avaient été massacrés par des musulmans sur le campus de l’université de Garissa, au Kenya, il avait fait rédiger un communiqué qui était un modèle de nuance, on veut dire de lâcheté: « Le président de la République exprime sa solidarité avec le peuple kenyan qui doit faire face au terrorisme le plus abject, celui qui s’attaque à la jeunesse, au savoir et à l’éducation. » Il y avait presque un mensonge par mot. Par omission délibérée. Le « terrorisme le plus abject » cachait le terrorisme islamique – puisqu’on ne pouvait plus parler de terrorisme musulman sans encourir les foudres judiciaires – et les cibles n’étaient ni la jeunesse, ni le savoir ni l’éducation mais les chrétiens. Islamistes 148 – Chrétiens 0. Dit comme ça, ça aurait eu un autre effet […].
Et de toute façon, l’ennemi, s’il fallait en désigner un durablement de génération en génération, c’était l’idéologie qui avait tué à Izieu, qui avait tué à Auschwitz où il s’était rendu un peu plus tôt pour le 70e anniversaire de la libération du camp – au moins là le compte était-il rond – et qui tuerait encore demain, jusqu’en France, si… suivez mon regard. « Dans notre civilisation de l’image et de l’information continue, poursuivit-il pour justifier un peu plus son déplacement, les lieux de mémoire et les outils qu’ils proposent sont aussi une indispensable école du discernement et du rappel aux faits historiques face à toutes les falsifications. » […]
Addendum : en fait il dit vers la 7e minute "150 étudiants, chrétiens pour la plupart, ont été massacré par des fanatiques."
fm
Cette année est celle aussi du centenaire de la commémoration du génocide des Arméniens et des Assyro-Chaldéens par les Turcs. Mais c’est vrai, le Premier ministre turc Davutoglu, dont le pays aide L’État islamique à renverser le pouvoir syrien, était présent à la grande manif républicaine du 11 janvier dernier.
nemo
Pour se faire réélire en 2017 Hollande ne peut compter que sur les 8 millions de musulmans vivant en France …
Il ne faut donc pas “stigamalgamer”*
*Nouveau verbe du dictionnaire socialiste
Maurice
Chrétien, c’est le mot tabou pour le résident de l’Élysée.
Surtout ne jamais prononcer ce mot !
Pour lui et ses sbires, nous n’existons pas ; souvenons-nous-en lors des prochaines élections.
Yves Raoux
Hollande a également dit à Izieu: “on tue des Juifs parce qu’ils sont juifs, des Chrétiens parce qu’ils sont chrétiens, des Musulmans parce qu’ils sont musulmans” (en fait parce qu’ils sont considérés comme de mauvais musulmans). Il a simplement omis de dire que, dans tous les cas, ce sont des Musulmans qui tuent.
patrick chirac
d’ailleurs, les français non plus ne le nomment plus, cet individu qui nous sert de président. ils l’ignorent jusqu’au jour où ils le mettront dehors avec un bon coup de pied au c…
Salomon
Ce que ce batave n’a pas dit, a volontairement occulté, c’est que “l’idéologie d’Izieu et d’Auschwitz” a commencé par éliminer les bébés non conformes, non désirables puis les débiles mentaux tout aussi indésirables puis déclarés dangereux, puis les homosexuels, qui pour le national-socialisme étaient des malades incurables frappés d’une tare héréditaire, et seulement après et ensuite les tziganes, les roms et les juifs.
Quand on commence à trouver normal de tuer, “par compassion” et dans l’intérêt de la nation et de la sécu, on ne s’arrête plus. C’est bien moins cher et compliqué que de faire une place à chacun, même non désiré.
Quand, comme lui on s’y engage, la dictature n’a pas de limite. Impossible de “l’encadrer”.
sol invictus
ils comptent les chrétiens en allemand , en arabe ou en hebreu ou en français ?
La Claque
Quand on est APOSTAT, il devient impossible de prononcer ce qui relève de la Foi que l’on a reniée !
Dofiar
Les christianicides ne sont pas pour l’égalité des droits, c’est bien connu, c’est pourquoi ils essaient de faire croire aux enfants qu’ils sont pour l’égalité en le faisant graver sur les collèges, avec la liberté et la fraternité.
Noël Boulet
Avez-vous remarqué sur les images d’archives présentant la visite par le président Mitterand qu’à cette époque-là, il était accompagné de Son Eminence le Cardinal Decourtray, revêtu de la soutane filletée et d’autres dignitaires religieux ?
Où étaient les dignitaires religieux cette fois-ci ? Autre temps, autre moeurs politiques.
Robert Marchenoir
Non, c’est faux, Minute ment. Comme le rapporte Yves Raoux, François Hollande a explicitement dit que les étudiants kényans avaient été tués parce qu’ils étaient chrétiens. Je l’ai moi-même entendu lors de son discours à la radio.
En revanche, il a omis de dire que leurs assassins étaient musulmans, et a tenté de noyer le poisson dans un mystérieux et vague “fanatisme religieux”.
C’est important, car c’est sans aucun doute une conséquence du tollé qui a suivi le communiqué de l’Elysée, d’où le mot chrétiens était ostensiblement absent. Hollande a visiblement voulu rattraper le coup. C’est une preuve que les pressions peuvent fonctionner.
Exupéry
Dans l’esprit de certains, si trier des juifs pour les exterminer est un crime contre l’humanité (ce qui est vrai), trier des chrétiens pour les massacrer, n’est finalement qu’un “point de détails” des conflits inter-africains!