Christian Combaz, qui fait son retour dans Valeurs actuelles [Erratum : il s’agit de Denis Tillinac. Pas de retour de Combaz. Dommage… mais il m’avait pourtant bien semblé reconnaître la barbe de Christian Combaz en illustration de l’article ce matin…], est de ceux qui pensent que "Sarko se lance sur de bons rails" – mais reconnaît qu’intellectuellement, tout reste à faire.
[I]l reste à la "droite" – terme générique – à proposer une alternative intellectuelle aux références qui, depuis trois décennies, stérilisent les esprits et réfrigèrent les cœurs.
Tout est à repenser, l’éthique, la politique, la géostratégie, la sociabilité, l’économie, l’articulation des cercles concentriques dessinés par les appartenances. Sommes-nous des Français, des Européens, des Occidentaux ? Comment inscrire le patchwork de nos identités dans notre citoyenneté ? Comment produire et vendre plus en polluant moins ? Quelle pédagogie évitera à nos rejetons, hystérisés par la télé, de devenir des fauves égocentrés, donc amoraux et avides ? Comment recentrer l’État pour en finir avec son impotence d’obèse ? On ne trouvera pas d’issue à ces points d’interrogation si n’émerge des brumes du nihilisme l’ébauche d’un sens de la vie.