Frédéric Lefebvre, député et ancien ministre UMP, veut créer un cadre juridique pour les animaux domestiques en cas de divorce ou de préjudice. Sa proposition s'inscrit dans une série d'initiatives parlementaires pour un nouveau statut juridique de l'animal.
"Dans les cas de divorce par exemple, pour savoir qui aura la garde de l'animal, on basculera d'une chose à un être vivant. L'objectif sera de voir à qui l'animal est le plus attaché pour que le juge prenne la décision".
Les couples qui ont des animaux devraient être interdits de divorce…
jean-Pierre
Et alors, comment on va savoir à qui Médor tient le plus?
Comme avec l’âne, la carotte et le foin, on va le mettre à égale distance de ses deux maître, avec un nonos pour chacun d’eux et le toutou devra choisir?
D’ici à ce que le perdant accuse le gagnant d’avoir influencé le témoin…
Tout ceci est d’un ridicule…
Papa
Au delà du fait qu’il est ridicule et dangereux de donner des statuts juridiques spéciaux aux bêtes (on finira aux vaches sacrées), on constate une fois de plus que la loi est détournée de son essence : elle devrait être l’expression de ce qui est juste et bon, dans les grandes lignes.
Je pense qu’un juge n’a pas besoin d’une nouvelle loi pour comprendre qu’en cas de divorce il faut donner l’animal de compagnie à celui qui y est attaché, plutôt qu’à celui qui veut le manger.
Conclusions : on fait des milliers de loi qui n’ont pas lieu d’exister, sur des sujets qui devraient être laissés à l’arbitrage du juge.
J’en profite pour ajouter qu’il y a plus d’animaux domestiques en France que d’être humains… Une taxe juste serait de taxer (avec mesure !) les animaux domestiques, puisque l’Etat doit prévoir des infrastructures (sacs de ramassage de crottes, motocrottes, panneaux, pompiers qui viennent sauver des chats, etc.), et que cela ne représente qu’un luxe (sauf cas isolés, chiens d’aveugle etc., qui seraient exemptés de cet impôt).
c
Beaucoup de gros sous derrière toutes ces affaires.
aristus
Une mesure sociétale de la première urgence…
L’animal est définitivement une personne, l’enfant à naître, c’est en cours d’étude
Soldat Louis
Non mais n’impotre nawak !
jano
Les enfants seront euthanasiés, mais le toutou
à sa “mémère” sera surveillé par la justice!
Nous vivons une époque formidable! il faudra
former les juges pour interroger les petites
bêtes… bonne chance aux poissons rouges!
Bougainville
Pour l’ancien chien de garde de Nicolas Sarkozy, cela va de soi…
jejomau
il faut surtout ouvrir un cadre juridique pour les animaux en instance de divorce !!
C’est cette situation discriminatoire qui est intolérable !
Je pense par exemple à Mamouchka, ma petite chatte, qui, en ce début de Printemps, a vu Belzébuth qui vivait avec elle depuis que je les avais achetés ensemble il y a 5 ans… Aller découcher pendant trois jours et conter fleurette à toute une flopée de chattes de gouttière !! Un vrai scandale !
J’écris d’ailleurs immédiatement ici pour qu’on réfléchisse très sérieusement dans cette vénérable assemblée Parlementaire à envisager ces différents cas de figure dans le cadre d’une procédure “humaniste” à l’égard de ces pôvres bêtes :
http://www.assemblee-nationale.fr/14/tribun/fiches_id/346886.asp
Milan
J’imagine que les commentaires attendus devront aller dans le sens du “proposition ridicule”…. Désolée : j’abonde là – une fois n’est pas coutume – dans le sens du sieur Lefebvre. Les animaux ne sont pas des bibelots, dont on peut tirer au sort l’attribution dans le cadre d’un partage de biens après divorce ! Alors, oui, mettre en place un système légal pour savoir qui prendra la RESPONSABILITE du chat ou du chien après la séparation n’est pas inutile. Attribuer l’animal de compagnie pouvant se faire avec la variable “enfant(s)” : un animal, c’est souvent une grande consolation à l’occasion d’un traumatisme (ou simplement d’un gros chagrin) – comme quand les parents ne sont plus ensemble dans l’horizon quotidien.
[Vous êtes effectivement tombé dans le panneau, car le sujet n’est pas là.
Les premiers à souffrir de la séparation, ce sont les enfants, écartelés entre leurs parents. C’est pourquoi ma dernière phrase n’est pas du tout anodine.
D’ailleurs, outre le catéchisme de l’Eglise, la loi naturelle ne reconnaît pas le divorce. L’indissolubilité fait partie de la nature du mariage.
MJ]
DUPORT
En effet c’est très important…
Puisqu’on se contrefiche des enfants et de leurs droits autant s’occuper des animaux.
On pourrait créer des tribunaux spécifiques, des juges spécifiques avec des spécialistes de l’attachement de l’animal… Par exemple pour savoir à qui est le plus attaché le poisson rouge ! Ou le canari !
Peut-on séparer le poisson rouge et le chat qui l’aime tant ? Grave question…
Plein de nouveaux postes grassement rémunérés en perspective…
pascal
Un poisson d’Avril en retard peut être ?
En même temps fredo est capable de presque tout..
BC
Il faut donc interdire les abattages rituels.
EC
Juge aux affaires animales, ça va payer, non ?…
Milan
Au “modérateur”. Je ne suis tombée dans aucun panneau. Je dis simplement que le sort des animaux est très important. Ce ne sont pas des choses, ce sont nos frères. Et mon intérêt pour la cause animale s’étend à TOUS les animaux que l’homme traite si mal.
Dire cela c’est être en accord avec nombre de hautes personnalités catholiques d’ailleurs, dont quelques saints.
Quand mes parents ont divorcé (il y a plus de 50 ans) la petite fille que j’étais fut très heureuse de confier sa douleur à sa chienne – ma mère, qui l’aimait pourtant beaucoup, ayant eu la gentillesse de la laisser à mon père qu’elle quittait pour un autre (j’ai été élevée par mon père – chose insolite surtout à l’époque, eu égard à mon très jeune âge). Tous les parents n’ont pas cette prévenance en matière d’animaux de compagnie à “garder” – que la loi envisage quelque règle générale n’est pas inutile.
Encore une fois, un animal n’est pas un bibelot. Et se soucier des animaux ne veut pas dire ne pas se soucier des enfants !
Bien souvent, ceux qui trouvent que l’on se préoccupe trop des bêtes se soucient peu des hommes !
[“Bien souvent, ceux qui trouvent que l’on se préoccupe trop des bêtes se soucient peu des hommes !”
C’est exactement l’inverse : on va nous pondre des lois pour protéger les animaux alors que l’on fait souffrir dans le même temps les enfants écartelés.
Et sans vouloir vous vexer, nos amies les bêtes sont moins importantes que les êtres humains.
Et d’ailleurs votre histoire personnelle prouve qu’il n’y a pas besoin de loi sur ce sujet. MJ]
seb
“Dans les cas de divorce par exemple, pour savoir qui aura la garde de l’animal, on basculera d’une chose à un être vivant. L’objectif sera de voir à qui l’animal est le plus attaché pour que le juge prenne la décision”.
Voyons… L’animal est, sans aucun doute, le plus attaché à la personne qui :
-le nourri
-le caresse
-l’emmène à la chasse (pour les chiens de chasse)
-l’utilise dans son métier (un chien de berger par ex)
J’ai personnellement un chien qui m’est très “attaché”. Mais dès que mon épouse s’approche, je n’existe plus…Car c’est elle qui le nourri !
A contrario, quand arrive la chasse, mon chien (un setter irlandais) est comme fou et ne me quitte plus d’une semelle. Il est même indifférent à la nourriture de mon épouse et est parfaitement odieux avec mon fils qui est celui qui joue le plus avec lui et le promène et…L’emmène avec lui dans ses déplacements (mon fils a un camion qui est la deuxième maison dudit animal)
Le problème se corse avec la soeur de mon épouse qui était récemment enceinte. Or, allez savoir pourquoi, mon chien était encore plus fou quand elle approchait avec son gros ventre, que pour la chasse ! (Il s’est pris ainsi plusieurs fois la porte d’entrée dans le nez tant son impatience était grande de lui sauter dessus !)
Le juge va avoir un sacré problème dans ses conditions pour déterminer à qui l’animal est “le plus attaché” !
Ce député, comme souvent, est animé de nobles sentiments, mais qui pose des problèmes pratiques évidents. C’est d’ailleurs bien pour cette raison qu’on ne se demande pas, dans le cas d’un divorce (ou d’une séparation) quel parent l’enfant “aime le plus” (ce qui est bien difficile à cerner) mais quel cadre lui est, personnellement, le plus à même de lui apporter bien être et sérénité !
Etrange affaire que de voir nos amis les animaux investis d’un statut plus généreux, mais qui sont (encore une fois) le centre d’une dispute où ils sont finalement victimes d’un sentiment qui ne leur appartient (finalement) pas.
Pour m’en tenir à mon chien, qui est un chien qui a une bonne taille et aime à courir dans notre jardin, je dirai qu’en dépit du fait qu’il a(théoriquement) plus d’attachement pour mon fils ou ma belle-soeur pour les raisons exposées plus haut, son intérêt est quand même de vivre chez moi…Où il a la quiétude d’un grand jardin (mon fils habite dans un studio) et d’un maitre assez disponible (ma belle soeur voyage beaucoup dans le cadre de son travail).
Preuve (selon moi) qu’il est fort probable que mon chien soit plus heureux dans un cadre qui correspond à son intérêt plutôt qu’auprès de personnes pour qui il a une affection certaine, mais qui ne sont pas aptes à lui prodiguer les soins (et le jardin) qu’exige sa race !
jpr
On dit que le pouvoir rend fou, et c’est vrai.
Force est de constater, également, que le pouvoir rend c..
Robert Marchenoir
Heureusement qu’on a des députés pour soulever les grands problèmes de l’heure : le sort de Médor dans les divorces, les QR codes dans les cimetières… Vraiment, je suis content de payer des impôts pour que l’Etat fort et stratège décide ce qui est bon pour moi.
aligot31
Ah oui, Frédéric LEFEBVRE c’est ce fameux bonhomme très cultivé qui a comme livre de chevet préféré ” Zadig et Voltaire “…
Dans le registre comique je préfère sans aucun doute Jean LEFEBVRE !
Exupéry
L’avortement, le mépris des enfants dans le divorce, le naufrage de la famille, les nouveaux “couples” par définition stériles, l’écolâtrie, etc. tout ce magma de décadence, ne peuvent qu’induire une zoolâtrie de compensation.
Marie
Je suis d’accord avec Milan.
Ce n’est pas parce qu’existe le scandale de la façon dont on dispose des enfants dans un divorce que les animaux n’existent pas.
Et même s’il est aussi scandaleux qu’on ne corrige pas d’abord cette injustice si gravement préjudiciable qui concerne les enfants, il n’en reste pas moins que la nouvelle mesure concernant les animaux était nécessaire.
Je relèverai en revanche que l’animal subit lui aussi le contrecoup des vues subjectives selon lesquelles on prétend juger l’enfant – et particulièrement l’enfant à naître.
La loi prétend en effet viser surtout les animaux de compagnie. Mais elle pourrait connaître une extension pratique en ce qui concerne tous les animaux.
La garde injustifiée ou plus souvent l’abandon de l’animal du conjoint, pour le faire souffrir (j’ai connu le cas chez la Human Society aux Etats-Unis) serait rendus plus difficile, et surtout pénalement punissables. C’est une bonne chose !
Et il est à parier que cela influencera avec le temps le regard d’indifférence porté sur le petit d’homme, même si, encore une fois, il est gravement scandaleux de prétendre se préoccuper de l’animal quand on néglige l’humain.
De plus, une extension pratique de cette nouvelle législation pourrait fort bien, avec un peu de temps, contribuer à remettre en cause et à faire disparaître les élevages indignes d’animaux destinés à la consommation humaine, littéralement gavés d’antibiotiques, d’hormones et d’aliments contre-nature, et élevés dans des conditions contraires à leurs besoins physiques les plus élémentaires.
Les conditions d’élevage de ces animaux de bouche, comme on a pu le voir dans l’émission de M6, CAPITAL, il y a 8 jours, émission que tout un chacun peut voir comme moi sur le net (http://www.6play.fr/m6/tous-les-programmes#/m6/capital/11356026-poulet-revelations-sur-la-viande-la-moins-chere), sont très gravement préjudiciables à la santé humaine.
N’oublions pas par ailleurs que la souffrance animale injustifiée a toujours été très fermement condamnée par l’Eglise, et que ce que l’on se laisse aller à faire sans nécessité, par négligence, ou par appât du gain, à l’animal, on se met en situation d’accepter de le faire à l’humain qui n’est malheureusement que le pas suivant.
Comme le faisait remarquer avec justesse Bernard Anthony il y a quelques semaines, dans un communiqué de l’AGRIF à l’occasion de la condamnation du tortionnaire d’un chaton, nous ne pouvons que nous réjouir de telles mesures, même si elles sont nécessairement pour nous l’occasion de crier haut et fort le scandale de l’injustice du moins bon traitement de l’enfant à naître, et de la négligence si gravement coupable envers les enfants dans le cadre des divorces.
Le Pécheur
La solution? C’est de légiférer sur une garde alternée évidemment!
Les animaux ont au moins cet avantage sur les enfants : ils n’ont pas à trimbaler leur cartable, leurs jouets et leur valise de vêtements en permanence pour passer 3,5 jours chez papa et 3,5 jours chez maman!
Et si les activités investies par maman tombent le jour de garde de papa… et que papa ne veut pas conduire l’enfant à cette activité (ou vice-versa) ce n’est pas grave… Sauf si papa aime promener son chien et pas maman, et que papa n’aime pas donner la pâtée alors que maman excelle dans cet art…
Et puis est-ce que le maître qui a la garde partagée du chien devra obtenir l’autorisation de l’autre pour s’éloigner de 500km lorsque son employeur lui impose une mutation? Devra-t-il renoncer à une promotion ou à son travail pour avoir le droit de l’emmener faire pipi?
Plaisanterie mise à part… Je suis sidéré de voir comment la vie des bêtes intéresse plus que les réalités destructurantes vécues par nos enfants aujourd’hui au nom de l’égalité des droits des parents! La réalité est que la question de la garde partagée perturbe plus les gamins qu’autre chose… C’est ce que constatent tous les professionnels de l’enfance sur le terrain… Mais… Chut! Faut pas le dire! Puisque le gouvernement a décidé de la généraliser…
Marie
Je précise que c’est en fait surtout la loi du 15 avril que j’approuve, même si j’ai cru comprendre qu’elle a été terriblement mal ficelée, mais on ne peut que se réjouir de ce que les animaux ont maintenant un statut qui les distingue d’un bien meuble (sans en faire pour autant un être humain).
Les conséquences positives en cascade peuvent être nombreuses, et toutes devraient tourner au bénéfice de l’homme en contrecoup.
A nous de saisir l’occasion pour rappeler haut et fort le scandale du traitement de l’enfant à naître ou des enfants de divorcés.
En effet, beaucoup d’honnêtes gens trop sensibles à la cause animale en comparaison de leur sensibilité au scandale touchant les humains pourraient être par ce biais amener à réfléchir naturellement à ce que la propagande leur a fait négliger à tort.
Md
Et bien je ne trouve pas du tout qu’il soit “ridicule et dangereux de donner des statuts juridiques spéciaux aux bêtes”. Quand on voit comment les gens se débarrassent de leur(s) animal (ou animaux)- comme s’il s’agissait d’un objet – à la veille d’un départ en vacances, par exemple, pour en reprendre un autre (ou plusieurs) à la rentrée ; il s’agit de satisfaire les caprices des enfants qui veulent un petit compagnon.
Allez visiter un centre de SPA et vous comprendrez…
Et je ne parle pas des animaux enlevés qui alimentent de fructueux commerces pour des tests de labos…
http://www.notre-planete.info/actualites/3920-tests-animaux-Europe-France
C.B.
Si j’ai bien compris ce que disait le parleur du poste ce matin, il va bientôt être possible pour un animal d’hériter; je n’ai pas compris si l’animal est susceptible d’être considéré comme héritier réservataire… Son maître pourra-t-il lui réclamer une pension alimentaire quand il vieillira?
Ces gens sont tombés sur la tête!
franek
Si, c’est ridicule, c’est même débile. Plus la vie est déconsidérée pour les humains, plus elle est sacralisée chez les animaux… Pensez-vous sincèrement que les gens seront plus attentifs à leur chien pour autant ?
Tout est une question d’éducation, de respect des êtres, des choses, de la nature. De donner des droits fictifs à des lapins ne résoudra à l’évidence rien du tout.
garoutier
Et pendant ce temps là, on élimine, on éradique, on détruit, on mutile les petits français dans le sein de leur mère.
Il y a de quoi hurler !
Pourris qu’ils sont !
remy
Il faut faire voter les animaux, on est en démocratie.
stofflet
Dire que cet idiot (pour ne pas dire autre chose ) est “mon” député !!!
Un Français de Los Angeles qui saura lui faire une bonne pub à la prochaine élection ………….
professeur Tournesol
A quand un secretariat d Etat au droit des animaux ?
dixcentimes
pendant ce temps là on ne parle pas de l essentiel
l'abominable JR
On ne va pas assez loin ! Il faut un RSA pour animaux afin d’acheter des croquettes, des graines, etc …