Dans le cadre du projet de loi de programmation du Ministère de l’Intérieur, seront discutés deux amendements pour prendre en compte des violences au sein des unions entre personnes de même sexe. Il faut préciser qu’un certain nombre de meurtres sordides ont défrayé la chronique récemment. Ces amendements sont défendus (écrits ?) par le lobby LGBT, en l’occurrence Act Up, qui demande aux députés de voter ces amendements :
Act Up justifie dans son message aux parlementaires :
Il y a une méconnaissance des violences qui peuvent exister au sein des couples LGBTQI+, qui s’explique par diverses raisons telles que le tabou, la peur de susciter davantage de haine à l’encontre des personne LGBTQI+, la réduction des violences conjugales à seul le couple hétérosexuel lorsqu’elles sont commises par un homme sur une femme, le manque de déploiement de dispositifs d’urgences accessibles à toutes les victimes de violences (quel que soit leur identité de genre et leur orientation sexuelle), l’absence de campagnes d’information sur ces violences, et enfin l’absence de formation et de financements dédiés sur ces violences.
Faliocha
Moi j’dis : tout ça, c’est la faute des hétéros.
Giacomo
Une femme transgenre biologiquement homme assassinée par son conjoint homme transgenre biologiquement femme, doit-on considérer cela comme un “féminicide”.
Pardonnez-moi de vous infliger mes interrogations existentielles …
Faliocha
Mais non, ne vous excusez pas, vos questions sont très légitimes. Étant moi-même non-binaire et ni blanc.he ni noir.e, je suis toujours embarrassé.e pour savoir s’il faut davantage haïr la femme biologique ou l’homme devenu femme, sachant que l’homme porteur d’utérus est moins plus respectable que la femme à barbe qui est une homme. Bref : vous avez bien fait de poser la question, et j’espère que ma réponse vous a bien éclairé : elle se voulait limpide (quoique je refuse de stigmatiser les eaux troubles qui ne le sont pas par choix)
Faliocha
(J’ai reculé au moment d’écrire : refusasse, craignant que ce ne fût, pardon, que ce ne est, le signe de vestiges d’un monde genré à tendances d’extrême-droite)