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Europe : politique

Ils ont violé le traité de Lisbonne et ils en sont fiers

Lu sur le blog d'Yves Daoudal, cet aveu du ministre Christine Lagarde au Wall Street Journal :

L "Nous avons violé toutes les règles parce que nous voulions serrer les rangs et vraiment sauver la zone euro. Le traité de Lisbonne était très simple : aucun renflouement".

Les plans de sauvetage de la Grèce et de l’Irlande, et la création du fonds permanent, sont «des transgressions majeures» du traité. Christine Lagarde souligne que l’amendement au traité «n’accroît pas les compétences» de l’UE. Ce qui est faux selon le Wall Street Journal :

"Le Mécanisme Européen de Stabilisation, comme est appelé le nouveau fonds de renflouement permanent, ne donnera pas seulement à l'UE le pouvoir de sauver les Etats membres – ce que, après tout, il faisait déjà. Il donnera aussi les moyens à l'UE d’imposer “une stricte conditionnalité”, ce qui est une façon bureaucratique de dire qu’on vient dans un pays pour lui dire ce qu'il doit faire concernant les impôts, les dépenses et la politique économique, comme étant le prix pour être secouru."

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12 commentaires

  1. Pourquoi sauver la zone euro de cette façon là? Madame Lagarde, svp, un petit effort et allez jusqu’au bout de votre raisonnement!

  2. La conditionnalité est bonne car permet de sauver les états membres de leurs gouvernants dilapideurs du bien publique.
    Que l’on nous dise ce qu’il faut faire en matière fiscale ne serait qu’à l’avantage du contribuable français – un des plus imposés en Europe !
    Il est préférable d’avoir de bons gestionnaires européens, que des mauvais, mais français.

  3. L’U.E. a un comportement qui ne peut être qualifié autrement que “paternalisme institutionnel”.
    Vivement qu’on quitte ce machin!

  4. Cela ne s’apparente-t-il pas à de la haute trahison ?

  5. N’est-ce pas ce “machin”-là qui menace Laurent Gbagbo pour “déni de démocratie” ?

  6. De bons gestionnaires européens Alex ?
    Je cherche….je cherche….
    Ce qu’il est inutile de chercher en revanche c’est la preuve que la démocratie est un leurre !

  7. C’était bien la peine de violer le peuple qui avait refuser ledit traité… avec raison, semble-t-il…

  8. @Jean
    Tout à fait exact.
    Lire l’extrait ci-après de l’article de Thierry Desjardins dont l’intégralité se trouve sur le site de Claude Reichman.
    http://www.claudereichman.com/articles/desjardinsgbagbo.htm
    Gbagbo : quand Sarkozy lui montrait l’exemple !
    …Gbagbo a été rejeté par 54% des Ivoiriens. 54%, c’est exactement le pourcentage des Français qui ont rejeté, en mai 2005, le traité instaurant une constitution européenne.
    Or qu’a fait Sarkozy devant ce rejet très net par les Français de ce traité ? Il s’est assis dessus. Il a magouillé un « mini-traité » en tous points semblable à celui dont nous n’avions pas voulu et il l’a fait passer en douce non pas devant les électeurs (ce qui aurait été la moindre des choses) mais devant le Parlement qui lui était totalement acquis.
    On peut penser ce qu’on veut de la construction de l’Europe, de la Constitution de Giscard et du mini-traité de Sarkozy, mais l’adoption du traité de Lisbonne par le Parlement a été une violation évidente de toutes les règles de la démocratie.
    A ceux, bien rares, qui se sont permis de le lui faire remarquer, Sarkozy a toujours répondu que l’Europe était la meilleure chance pour la France et que 54% de « non » ce n’était pas un raz-de-marée. Gbagbo affirme aujourd’hui qu’il est la meilleure chance pour la Côte d’Ivoire et que 54%, ça ne veut rien dire.
    Personne n’aurait, bien sûr, l’idée (sacrilège) de comparer Nicolas Sarkozy à Laurent Gbagbo. Mais on comprend que le tyranneau ivoirien rigole quand il entend Sarkozy lui donner des leçons de démocratie…

  9. ah s’ils pouvaient mettre autant d’ardeur pour défendre la zone “Europe chrétienne”!

  10. D’autant qu’en Côte d’Ivoire les deux candidats représentent aussi une opposition entre catholiques et animistes d’un côté, et musulmans de l’autre et que ce n’est pas aussi simple que cela, et que des différences chiffrées proclamées, si elles sont vraiment exactes, ne vont pas forcément résoudre le problème. Car c’est vraiment un choix de civilisation avec un enjeu qui dépasse les quelques voix en plus ou en moins d’un candidat ou de l’autre… Et plutôt que de lancer des ultimatums et de choisir sous couvert de démocratie, entre l’un ou l’autre, il serait préférable que la France se contente de protéger voire évacuer ses ressortissants plutôt que de prendre parti.

  11. Les USA sont les moins virulents pour denoncer cette election: on les comprend, apres la 2°election de G.W.Bush obtenue avec moins de voix que son concurrent.

  12. “Car c’est vraiment un choix de civilisation”
    Et lorsque les peuples ont à faire face à de tels choix, il ne peut plus y avoir de solutions démocratiques. Seuls les rapports de force et la violence finissent par s’imposer puisque l’un des protagonistes (le musulman) désire s’emparer du pouvoir pour “tuer” l’autre.

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