Vendredi vers 4heures, 3 hommes avaient croisé le chemin de deux étudiants bulgares. Une bagarre avait éclaté. Au cours de celle-ci, une matraque télescopique et une bombe lacrymogène ont été utilisées pour agresser les deux étudiants. L’un d’eux avait été poignardé.
Les trois hommes de 24, 26 et 32 ans, interpellés quelques heures après l’agression ont retrouvé la liberté hier après-midi. À l’issue de leur garde à vue, ils ont été présentés au parquet de Grenoble qui a ouvert contre eux une information judiciaire pour violences avec armes en réunion. Ils ont été mis en examen mais laissés libres par le juge des libertés et de la détention, contrairement aux réquisitions du parquet.
senex
“Liberté,Liberté chérieeeeeeeeeeee” Egalité ???Il y a quand même des gens plus libres que les autres !
Nabulione
Scandaleux ! Un seul remède : la suppression de l’ENM et l’élection des juges !!!
chouan 12
je suis sur que si les étudiants au lieu d’être bulgares avaient été maghrebins, les 3 compères seraient sous les verrous! vive la justice française
tovaritch
Eh bien moi, j’ai été menacé de garde à vue (puis finalement condamné à une amende de 230€ et astreint à un stage de 2 jours de “rappel à la loi”) pour avoir fait un faux témoignage pour aider un voisin mis en cause dans une affaire de violence sur la voie publique. Le procureur m’a adressé la parole comme si j’étais la dernière des racailles. Il eût mieux valu que j’agresse quelqu’un, j’aurais probablement été moins sanctionné.
Jean Theis
Parfait, comme cela ils peuvent recommencer tout de suite.
Guess
Peut-être faudrait-il arrêter de taper sur la police et se concentrer sur la justice “indépendante” ?
Mais une justice sous influence des idées socialo/communiste est-elle indépendante ?
jipé
Il n’y a plus de respect de la PERSONNE . Ou le juge a peur pour sa peau. Ne pas punir est grave.
philippe
J’avais prôné, pour un cas similaire concernant une connaissance, de se faire justice lui même. En effet dans une salle de billard, il était intervenu avec deux amis pour faire évacuer l’endroit par des racailles venus mettre la zone. Malheureusement pour lui, les racailles sont revenues avec des armes blanches et lui était seul. Il a pris un coup de couteau à quelques centimètres du coeur. L’intention de tuer était évidente. Quelques mois plus tard, il croisa son agresseur dans un centre de l’ANPE. Ce dernier avait été libéré juste après son interpellation et n’a fait que trois mois de prison, Cette terrible expérience accentua son état dépressif, déclenché suite à l’agression. Il se suicida un an plus tard par pendaison.
Même si des éléments affectifs vinrent se greffer sur son état mental, l’agression et la faible punition de son agresseur furent les éléments moteur qui aboutirent à son suicide.
Se faire justice soi même est toujours considéré comme une notion nocive et dangereuse. Certes, on peut le penser mais ce genre de situations se multiplient et l’impunité des voyous est de plus en plus flagrante au détriment des victimes qui elles sont de plus en plus lésées dans leurs droits fondamentaux.
Mon opinion est simple: quand l’Etat n’assure plus son devoir régalien de justice et de protection du citoyen, ce dernier se doit de se substituer à lui pour assurer sa propre défense et celle du bien commun.