Le harcèlement dont le lycée Stanislas est l’objet depuis quelques jours a au moins une vertu : il montre que la gauche et l’extrême gauche n’ont toujours pas accepté la liberté scolaire. Elles en restent au classique « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » – se chargeant, comme de juste, de désigner lesdits ennemis !
D’abord il est intéressant que les bien-pensants, qui ne cessent de nous tympaniser quand nous nous interrogeons (et souvent ne nous interrogeons plus du tout !) sur tel passage du Coran, et braillent alors « padamalgam » (comme s’il était illogique de demander comment les musulmans dans leur ensemble interprètent un passage appelant à l’assassinat des « mécréants »), pratiquent allègrement l’amalgame quand ça leur chante. En l’occurrence, ce serait l’établissement comme tel qui serait « sexiste » et « homophobe » et violerait tout bonnement la loi.
Le fameux rapport du ministère ne documente pourtant qu’un cas litigieux et ce cas a été instantanément traité par la direction du lycée. Il n’est d’ailleurs même pas certain, à la lecture du rapport, que les propos en question aient été réellement répréhensibles. Mais prétendre déduire d’une personne ayant été sanctionnée que toute l’école est « homophobe » dépasse largement le paralogisme. C’est tout bonnement de la justice révolutionnaire (et l’on sait que, dans l’expression, c’est l’adjectif qui est important, pas le substantif !) – il est vrai que le directeur de Médiapart n’est pas vraiment inexpert en cette matière, puisqu’il n’a jamais caché ses sympathies trotskistes.
Mais admirez la manœuvre : Médiapart lance l’affaire en utilisant trois ou quatre témoignages courageusement anonymes voici quelques mois, Le Monde, quotidien officieux du régime, lui emboîte le pas. Et le ministère se sent alors obligé d’obtempérer et de diligenter une enquête administrative. Cette dernière n’a pas dû être particulièrement infamante pour Stanislas puisqu’aucune sanction n’en a résulté. L’arrivée au ministère d’une femme dont les enfants sont scolarisés dans l’établissement offre une belle occasion de relancer la machine et Médiapart saute dessus à pieds joints, instantanément suivi par la meute. Sans doute tous ces braves gens comptent-ils sur le fait que le vulgum pecus ne lira que les gros titres et ne feuillettera pas ce rapport aussi vide que soporifique.
Reste le résultat : le lycée Stanislas est publiquement accusé de violer la loi, alors qu’il ne fait manifestement qu’user de la liberté que lui offre la loi Debré. Au passage, je rappelle que la liberté éducative des parents est de droit naturel (même la CEDH le reconnaît, quitte à juger en sens contraire quand il faut garder à l’Allemagne une loi du IIIe Reich interdisant l’école à la maison !) et que, même sans la loi Debré, Stan serait parfaitement fondé à offrir une éducation conforme au souhait des parents catholiques qui lui confient leurs enfants. Il est insupportable d’attendre ânonner à qui mieux mieux ce mantra totalitaire selon lequel il n’y aurait rien au-dessus des lois de la république. Cette brave caste jacassante aurait sans hésitation choisi Créon contre Antigone ! Et que fait-on quand la « représentation nationale », légalement élue, vote les lois de Nuremberg ? On dit qu’il n’y a rien au-dessus des lois de la république ? On ignore le cri de la conscience ?
Mais revenons à nos moutons. Ce que je trouve le plus insensé dans cette histoire, c’est qu’au nom d’un prétendu viol de la loi par le lycée Stanislas – dont le ministère concerné n’a manifestement pas été informé ! –, tout le monde applaudit au geste de la mairie de Paris qui viole, elle, publiquement et explicitement la loi qui lui impose de payer le forfait d’externat d’un établissement qui est toujours, que je sache, sous contrat d’association avec l’Etat.
Avouez que c’est fort : au nom d’un viol de la loi parfaitement hypothétique (et reconnu ni par la justice, ni par le gouvernement), la mairie socialo-écolo-communiste de Paris décide de refuser d’appliquer ladite loi. Remarquez, c’est une idée intéressante : la prochaine fois que vous aurez une amende pour excès de vitesse, il vous suffira de dire que c’était pour dénoncer les agissements anti-écologiques du constructeur. Tant de vertu forcera, sans nul doute, l’admiration des hyènes médiatiques !
Mais le pire n’est même pas là.
Hier, l’Assemblée, qui était dans sa semaine de contrôle parlementaire, a parlé d’école. Plus précisément de lutte contre « l’instrumentalisation politique des parents d’élèves dans les conseils d’école ». Derrière ce charabia, ce qui était visé, c’était notamment l’association « Parents vigilants » qui refuse la diffusion de l’idéologie du genre aux enfants. Là aussi, il est surréaliste qu’en toute bonne conscience, des députés prétendent interdire aux parents de s’intéresser à l’enseignement qui est donné à leur enfants. Comme disait l’autre, les enfants appartiennent à l’Etat, n’est-il pas vrai ?
A l’occasion de cette discussion, je découvre une certaine Fatiha Keloua Hachi, députée socialiste, qui, avec la maîtrise de l’amalgame que j’évoquais plus haut, déclare :
L’extrême droite [car, bien sûr, refuser l’indifférenciation sexuelle, c’est être d’extrême droite !] s’attaque aussi aux livres mis à disposition dans les bibliothèques des écoles et dans les centres de documentation et d’information (CDI) des collèges, ou aux documents d’appui utilisés par les enseignants. Si ces ouvrages osent traiter d’homosexualité, de transidentité, des conditions de vie des migrants ou encore du caractère genré des jouets pour enfants, ils sont pointés du doigt.
À vrai dire, toutefois, si tout cela nous inquiète, je ne suis pas certaine que cela vous choque, madame la ministre : à en croire les conclusions de l’enquête administrative conduite dans un célèbre établissement privé parisien qui vous est familier, ces pratiques y sont, malheureusement, ouvertement assumées.
Il n’est pas certain que Mme Keloua Hachi se soit relue car l’attaque caudale et vénéneuse de Stan n’a littéralement aucun sens : « ces pratiques » (c’est-à-dire la dénonciation d’ouvrages promouvant l’idéologie du genre par des parents d’élèves) ne sont évidemment pas « ouvertement assumées » par le lycée visé. Je suppose qu’elle veut dire que ce dernier établissement refuse l’idéologie du genre. Mais, oui, c’est parfaitement son droit – et sans doute même son devoir car, quoi qu’en pense cette brave députée, on n’éduque pas une fille comme un garçon.
Je découvre aussi un certain Benjamin Lucas, député écologiste, lui, mais pas beaucoup plus soucieux de la liberté éducative des parents que sa collègue :
Nos institutions républicaines doivent protéger l’école publique de l’offensive raciste et réactionnaire [pas moins !] qui s’organise. C’est toute la liberté pédagogique qui est visée : les cours sur les migrations, l’éducation à la sexualité, l’enseignement moral et civique ou encore l’histoire coloniale.
Je crois être aussi attaché à la « liberté pédagogique » que M. Lucas. Mais cette liberté devrait être une branche de la liberté scolaire, elle-même conséquence de la liberté éducative des parents qui est donc première (c’est d’ailleurs pour cela que Benoît XVI en fit naguère l’un des principes non négociables). Il est évident qu’au nom de la « liberté pédagogique » des enseignants gauchistes, on ne peut pas priver les parents de leur responsabilité première dans l’éducation de leurs enfants.
Pour ceux qui aiment le lyrisme, encore une petite citation de Benjamin Lucas pour la route :
Du régime de Vichy à aujourd’hui, des États-Unis d’Amérique de Trump au Brésil de Bolsonaro en passant par la Hongrie d’Orban, c’est toujours le même système qui se met en place : chasse aux pédagogies émancipatrices, exclusion sociale et tri par l’échec au nom d’une idéologie méritocratique absurde, réécriture des programmes, affaiblissement des sciences humaines et sociales et refus de comprendre le monde tel qu’il est.
C’est beau !
Mais accrochez-vous pour la suite :
Face à cette offensive, notre système est rendu vulnérable par une politique et des discours qui ont emprunté trop souvent à l’extrême droite ses thèmes et ses termes, dénonçant avec obsession une incursion fantasmée du wokisme et de l’islamo-gauchisme dans notre système scolaire. Il est temps de protéger notre école républicaine pour lui permettre d’assurer sa mission émancipatrice. Mais le Gouvernement est-il prêt à le faire, et êtes-vous la bonne ministre pour cela ?
Nous devons aujourd’hui débattre de l’influence que M. Zemmour exerce sur l’école pour en affaiblir la vocation républicaine. Cependant, après les propos que nous avons entendus hier lors de la conférence de presse d’Emmanuel Macron, nous en venons à nous interroger sur l’influence de M. Zemmour sur le Président de la République en matière éducative. M. Macron a en effet repris ses slogans, mot pour mot – « pour que la France reste la France » –, mais aussi sa vision : le fantasme de l’école du dernier millénaire, celui de la méritocratie et du tri par l’échec. Il a aussi repris ses propositions : l’uniforme, le redoublement et la militarisation de l’école et de la jeunesse avec le service national universel.Ainsi donc, la nomination au poste de ministre de l’éducation nationale d’une personne qui a choisi pour ses enfants un établissement intégriste, communautariste et séparatiste n’est pas une erreur de casting. C’est, de la part du Président de la République, une profession de foi, un acte principiel, une orientation idéologique.
Oui, vous avez bien lu ! Stan est un établissement « intégriste, communautariste et séparatiste ». Sans doute une madrasa d’Afghanistan. Il est vrai que, quand on croit que la politique d’Emmanuel Macron est réactionnaire, on est probablement plus proche d’Alice au pays des merveilles que du principe de réalité.
Ce tableau chaotique ne serait pas complet sans l’intervention d’un Aurélien Saintoul, député LFI, celui-là (comme quoi il y a une certaine unité à gauche pour arracher les enfants à leurs premiers éducateurs que sont les parents). En bon matérialiste, le problème principal qu’il voit dans l’école est le fameux « manque de moyens » (on serait tenté de lui répondre qu’on manque surtout d’un but clair) et la solution est toute simple : « yaka » prendre dans les poches des riches – ou de l’enseignement privé :
Elle [l’école publique] est menacée par la concurrence déloyale que lui livre l’enseignement privé, largement financé par l’argent public, sans pour autant être soumis au même devoir d’accueil.
Monsieur le député ne manque pas d’air. En toute illégalité, « on » a imposé un contingentement féroce à l’enseignement privé, le maintenant au-dessous de 20% des élèves scolarisés. Donc, si concurrence déloyale, il n’est pas certain qu’elle soit dans ce sens. Par ailleurs, si, l’enseignement privé est bel et bien soumis à une obligation d’accueil. Mais, surtout, combien de fois faudra-t-il dire et répéter que l’argent public n’existe pas ? L’argent public est toujours pris à des personnes privées (que ce soit des ménages ou des entreprises). Le vieux slogan simpliste « école publique, argent public ; école privée, argent privé » devrait donc logiquement impliquer que, puisque tout l’argent du financement de l’école publique vient de contribuables privés (y compris les parents qui mettent leurs enfants dans l’enseignement privé, payant ainsi deux fois – en toute « justice sociale » sans doute ?), le choix devrait leur revenir. Si M. Saintoul veut parler de financement, nous sommes à sa disposition pour lui expliquer qu’il n’existe qu’une solution pour assurer à la fois la justice et la liberté : le chèque scolaire. Mais, pour le moment, le chèque scolaire ne semble guère à l’ordre du jour ; ce qui paraît davantage d’actualité, c’est le réveil de la guerre scolaire. Cela tombe bien : tout le monde s’accorde pour dire que « le niveau monte », nous avons donc largement les moyens de nous amuser un peu, non ?
Guillaume de Thieulloy
Australe
Ces agitateurs sans foi ni loi se permettent tout mais s’inquiètent ils du niveau scolaire de leur progéniture.
L’instruction pour tous devraient apprendre à lire écrire et compter, la théorie du gerber ou autre idéologie rétrograde n’ont rien à faire à l’école
Gaudete
Il faudrait encore qu’ils aient une progéniture et qu’ils soient capables d’en faire une
Montalte
Ce qui est bizarre, c’est que personne ne relève que Pap Ndiaye, qui avait mis ses enfants à l’Ecole alsacienne n’a pas été attaqué sur ce point. Alors qu’elle est une école privée hors contrat. Comment se fait-il que la ministre et ceux qui sont censés la défendre n’utilisent jamais cet argument et ne pointent pas la cathophobie évidente des attaques contre elle ? Et comment Stan ne reprend pas cet argument, même si ce n’est pas directement lié au sujet du rapport? Ils devraient être bien plus offensifs et porter plainte pour racisme.
Australe
Mais école laïque d’origine protestante
C.B.
Fatiha Keloua Hachi: prof. de Lettres Modernes (donc un peu juge et partie). A-t-elle des enfants (rien trouvé sur internet, j’ai sans doute mal cherché)?
Benjamin Lucas: fils de deux enseignants. A-t-il des enfants?
Je suppose que l’un comme l’autre savent que le passage de la dénomination “ministère de l’instruction publique” à “ministère de l’éducation nationale” date de 1932, soit trois ans après (12 septembre 1929) que le gouvernement de Mussolini ait substitué “ministère de l’éducation nationale” à l’ancien “ministère de l’instruction publique”. Ai-je l’esprit mal tourné de penser que ces changements de dénomination ne sont pas anodins? En Italie, d’ailleurs, ils ont repris “ministère de l’instruction publique”, avec des variantes (actuellement ministère de l’instruction et du mérite), depuis quatre-vingts ans (22 mai 1944).
Gaudete
Tiens les nazis sont de retour aujourd’hui nazi signifie gauchiasse qui n’accepte pas que les autres pensent différemment éduquent leurs enfants ailleurs que dans l’école de la ripoublik socialist soviétique et veulent imposer leurs théories d’invertis. Mais s’ils ne sont pas contents , la Corée du nord est très accueillante, l’Afghanistan n’est pas mal non plus, le Pakistan aussi, et on peut leur trouver d’autres pays par exemple en Afrique ils aiment particulièrement les invertis et leurs théories à la gomme, il suffit de voir comment ils ont accueilli la nomination du mignon qui nous sert de premier sinistre Quant à l’argent public au public, alors oui, plus un centime pour ces tarés, la soupe populaire leur ira très bien parce que quand on les paye ces députés gauchiasses à la gomme c’est bien à des privés que ça revient. J’ai subi ça dans les années 70 quand j’ai commencé ma carrière de prof dans le privé et voilà que des adeptes des assassins de la révolution Robespierre et compagnie ressortent leurs théories à la noix avec le torchon médiapart qui pue la haine, d’ailleurs rien qu’à voir son rédacteur en chef qui passe son temps à éructer. Quand je vois l’éleveuse de rats à Paris refuser de payer ce qu’elle doit, ces gens-là me donne envie de vomir, surtout en plus si ces députés n’ont pas d’enfants ( c’est comme l’autre enfin le soi-disant président qui parle de nos enfants, il ne manque pas d’air, lui l’incapable) qu’ils la ferment et s’occupent de leur arrière train. Si j’avais 40 ans c’est ailleurs dans un pays normal que j’irai terminer ma vie
Australe
Y a t-il un pays normal?
Je crains que tout va ce mal pour les catholiques partout, le démon est déchaîné.
Il y a quelques années un espagnol après quelques années en France « la France va encore plus mal que l’Espagne »
Collapsus
Oui oui, ça m’intéresse, donnez-moi vite le nom d’un pays normal, ça fait 30 ans que j’en cherche un pour finir mes vieux jours ! Faudrait pas que je tarde trop.
Irishman
Des Benjamin Lucas, nous en avons un peu trop dans notre cher vieux pays… Est ce que ces gens-là réalisent la portée de leurs propos ? Fils de deux enseignants, c’est révélateur de la décrépitude de l’enseignement en France…
ExtraEcclesiamnullasalus
J’ai du mal à comprendre la réaction de certains catholiques, mêmes ceux qui sont, a priori, attachés à la Tradition de l’Eglise.
Le lynchage politico-médiatique inique de Stanislas n’est jamais que le énième attentat à l’Etat de droit, systématiquement bafoué, piétiné, par la même engeance criminelle de gauchistes révolutionnaires, implacables assassins haineux. La mairie de Paris, Médiapart, le Monde-Immonde, Libération-Abjection, etc., sont les héritiers idéologiques des Pol Pot, Mao, Staline et autres assassins de masse et régimes bolchévico-révolutionnaires tyranniques, totalitaires, tortionnaires, concentrationnaires et génocidaires. Ces assassins de masse haineux sont constamment à l’affût de la moindre occasion pour stigmatiser, culpabiliser et traîner dans la boue la France catholique, restée peu ou pro, fidèle à l’enseignement officiel de l’Eglise. Dans un établissement scolaire catholique, même sous contrat, on enseigne des valeurs … catholiques ! Tout le monde le sait, y compris les assassins haineux de l’engeance gauchiste politico-médiatique inique. Si vous ne voulez pas que vos enfants soient exposés à la réalité et la vérité biologique et spirituelle de l’Homme, latu sensu, il va de soi que l’on ne scolarise pas son ou ses enfants dans une école catholique. Même un âne, idéologiquement triplement bâté, le comprendrait. Mais un gauchiste haineux et de mauvaise foi, obstiné et aveuglé par son idéologie politique génocidaire, refuse de comprendre cette vérité aussi simple qu’évidente.
Ce que tous les catholiques de France et de Navarre, et sans doute aussi, un peu, beaucoup même, du côté de Versailles, devraient comprendre une fois pour toutes, c’est que, ce que les révolutionnaires haineux génocidaires n’ont pas réussi à accomplir – l’extermination bestiale et totale de la France catholique après 1789 – certains gauchistes haineux, incorrigibles assassins de masse paranoïaques, rêvent de pouvoir « finir » le travail commencé par leurs pères et exemples révolutionnaires meurtriers avant eux. Les catholiques, en particulier ceux attachés à la Tradition, sont d’ores et déjà persécutés, juridiquement, médiatiquement et politiquement (mais cela va sans dire étant donné que les gauchistes haineux, viscéralement liberticides et intolérants, eux, ont un quasi-monopole de la propagande-manipulation-déjection, habillée des vêtements de l’information).
Pour un gauchiste génocidaire haineux, le seul bon catholique, c’est le catholique qui est mort ! Tant qu’ils ne nous auront pas tous tués et exterminés, ils continueront à nous persécuter iniquement, férocement, impitoyablement, jusqu’à ce qu’il ne reste, possiblement, plus aucun catholique en France.
Malheureusement, la plupart des catholiques français ne l’ont toujours pas compris et n’ont pas l’air de vouloir le comprendre. Cette incompréhensible obstination suicidaire dans la cécité des réalités sociales et politiques de la France d’aujourd’hui, est simplement inexcusable. Le résultat est couru d’avance : nous nous dirigeons tout droit vers l’abattoir avec, cela va sans dire aussi, la joyeuse bénédiction de nos chers évêques, constitués, pour la plupart d’entre eux, de vils mercenaires, se comportant bien davantage comme de serviles supplétifs du régime exterminateur en place que comme de véritables bergers que, la plupart d’entre eux, n’a jamais été.
La politique de l’autruche ne nous sauvera pas. Nous sommes en guerre, une vraie guerre d’extermination qui, pour sauver les apparences de l’Etat de droit qui n’existe plus depuis longtemps, refuse de dire son nom. Mais les faits sont têtus, ils sont là devant nos yeux mais, pour beaucoup, nous refusons de les regarder en face. Nous sommes devenus mous, très mous, et dociles, et si serviles, et souvent, malheureusement, si vils et si lâches, aussi. Le cas échéant, nous récolterons ce que nous avons si abondamment semé.
Puisse Dieu avoir pitié de Son Eglise, de Son peuple catholique racheté mais endormi et avachi, conduit par de vils mercenaires, déguisés en évêques, si étonnamment muets face à une multitude de périls mortels qui menacent la France et l’Eglise.