"Tuons les bébés !" C'est ce que pourraient clamer les 70 associations de défense de l'avortement qui appellent à manifester demain, dont l'ANCIC (Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception), la CADAC (Coordination des Associations pour le Droit à la Contraception et à l’Avortement) et le Planning Familial (MFPF), dont le financement vient en grande partie des contribuables que nous sommes.
Selon ces associations (qui défileraient place de la République à 14h30), la loi Aubry de 2001 (allongeant le délai de 10 à 12 semaines, supprimant l'obligation d'autorisation parentale pour les mineures ainsi que l'entretien préalable obligatoire) n'a pas été ou est mal appliquée (avec 220 000 victimes par an !). De nombreux médecins refusent toujours d'effectuer des meurtres d'enfants à 12 semaines. Alors les associations veulent qu'ils y soient obligés. Ce que l'APCE n'a pas obtenu, ces militants pro-mort le réclament : la fin de l'objection de conscience.
Les associations estiment aussi que l'accessibilité à l'IVG est de plus en plus compliquée avec la fermeture de nombreux centres depuis 10 ans. La France comptait en 2000 729 centres IVG contre 624 en 2007. Soit une baisse de 14%, voilà qui est réjouissant.
Si l'avortement est remboursé en France par la Sécurité sociale depuis 1982, le montant forfaitaire payé aux médecins et aux hôpitaux serait insuffisant. Le ministre de la Santé a promis le 8 mars 2010 une augmentation du forfait de 50% pour juillet. Ce n'est toujours pas le cas. Pour une fois, saluons cette promesse non tenue. Mais le cabinet du ministre a affirmé que cette promesse sera tenue d'ici fin 2010. Néanmoins, selon les pro-mort, le prix du crime reste insuffisant : ils veulent le double. Selon le ministère de la Santé, le montant des dépenses d’assurance maladie au titre de la prise en charge des IVG en 2009 était d’environ 51 millions d'euros (le coût d'un avortement varie entre 190 euros et 275€). Voilà une bonne économie dans le budget déficitaire de l'Etat !
Il est probable que cette manifestation soit un bide, preuve que l'avortement, s'il reste un droit, n'est plus une cause à défendre. Voilà qui doit motiver les militants pro-vie, tant dans l'organisation des veillées du 27 novembre, que dans le militantisme quotidien, en vue de la marche nationale du 23 janvier 2011.
JACQUES-FRANCOIS
Nous n’aurons qu’une réponse, répondre d’urgence à l’appel du Pape Benoît XVI, en organisant des prières pour dire OUI à la VIE de la conception à la mort naturelle.
A cette invitation nous répondons en Basse-Normandie, en la Basilique des Tourailles (Orne), par 24 heures de Prières, Jeûnes et Aumônes, qui débutera le vendredi 26 novembre 2010 à 18h., pour se terminer le samedi 27 novembre 2010 à 18h.
Si vous êtes intéressés pour y participer, téléphonez au : 02 31 69 44 28.
Merci pour les bébés que l’on sauvera du massacre.
JFL
c
Dans des zones rurales et semi-rurales de France il n’est plus rare maintenant d’avoir des communes qui regroupent 10 000 hts et qui sont sans médecin, alors penser que des associations veulent supprimer l’objection de conscience pour transformer ceux dont la mission est de soigner en boucher dans un pays en plus vieillissant, c’est épouvantable de perversion luciférienne. L’adjectif n’est pas de trop.
Oui, même s’il n’y a pas une veillée de prière près de chez soi le 27 novembre ou si l’on ne peut se déplacer, il faut s’engager à prier
panouf
J’ai deux remarques:
D’abord qu’il y a une hypocrisie magnifique à dire: les médecins ont droit à l’objection de conscience… alors que l’on force les hopitaux à pratiquer l’avortement; comment ils le font sans forcer les médecins?
Et de deux: ça serait intéressant de voir combien il y aura REELEMENT de manifestants ce jour là!!!
Fontey
Ce ne sera pas un bide…ce sera un TRES GROS bide, les amis!
Sylvie
Le 27 novembre, j’irais à la cathédrale de Rouen pour prier et je penserais à tous ceux que la culture de mort a éliminé volontairement…