Lu dans Le Monde :
"La zone euro est à feu et à sang, mais les Européens s'écharpent au sujet d'une nouvelle réforme des traités. David Cameron s'est rendu vendredi 18 novembre à Berlin pour dire tout le mal qu'il pensait des demandes en ce sens de la chancelière allemande, Angela Merkel. […]
Pour Mme Merkel, la réforme " limitée " des traités qu'elle appelle de ses voeux doit, au contraire, permettre d'inscrire dans le marbre les principes d'un gouvernement économique davantage intégré, donnant à la Commission européenne, dont le président serait élu, des prérogatives fortes.
La chancelière se dit prête à de nouveaux abandons de souveraineté en matière budgétaire. La Cour de justice européenne pourrait, entre autres, être saisie contre un Etat incapable de respecter les règles communes. Pour Berlin, les négociations en ce sens devraient être bouclées d'ici à la fin 2012. […]
Pour contourner le Royaume-Uni, la France privilégie la mise en place d'un traité ad hoc entre les dix-sept Etats de la zone euro. Au nom de la convergence, elle envisage de mettre un terme à la règle de l'unanimité en matière fiscale au sein de l'Union monétaire, ce qui n'est pas du goût de tous, en particulier en Irlande."
C'est la fuite en avant.
C.B.
Et comment va se prendre cette décisions?
-par un vote d’Assemblées élues (comme les pleins pouvoirs à Pétain)?
-par un référendum (comme …)?
-par une décision pseudo-majoritaire de chefs d’États?
jean Bidel
On a bien compris où ils veulent nous emmener : le fédéralisme , et dire définitivement adieu à notre souveraineté . Le “gouvernement” français ne sera plus qu’une chambre d’enregistrement des décisions prises à Bruxelles !
L’Europe ne fonctionne pas ? C’est parce qu’il n’y a pas assez d’Europe !
Topaze
Ils nous refons le IIIème Reich, finalement l’europe actuelle c’es le nazisme remis au gout du jour.
yf
le commentaire de Topaze est honteux et ridicule. Il serait plus intelligent de réfléchir aux raisons qui peuvent conduire les Allemands à vouloir davantage d’Europe ? Le nazisme a conduit la génération d’après-guerre a faire preuve d’une europhilie constante pour ne pas précisément faire renaître des velléités de puissance nationale.
C.B.
À l’attention de yf
Je ne suis pas certaine que le “ils” du début du commentaire de Topaze désigne les Allemands, pour moi, cela désignait plutôt les eurocrates de Bruxelles, dont les Allemands sont victimes comme les autres nations européennes.
“On” nous a seriné sur tous les tons que
-l’Europe ce sera le plein emploi
-l’Europe ce sera la démocratie
-l’Europe ce sera la croissance
bref, l’Europe ce sera le paradis sur terre. Plus va, moins on semble se rapprocher du paradis, et “on” nous dit que c’est parce que nous n’avons pas assez avancé?