Sous le coup d’un arrêté ministériel d’expulsion pour des prêches radicaux ou des comportements susceptibles d’attenter à la sécurité nationale, des imams bénéficient de la protection d’associations musulmanes influentes et demeurent sur le territoire français.
Le futur imam de la future mosquée de Créteil, Ilyes Hacene, est convoqué le 3 décembre devant la commission d’expulsion du Val-de-Marne. Des rapports de police signalent qu’Ilyes Hacene, «connu pour son engagement au profit de l’idéologie salafiste», aurait prononcé depuis son arrivée en France en 1999 toute une série de prêches «soutenant les moudjahidins et fustigeant Israël et les États-Unis». Or Ilyes Hacene est soutenu par la Mosquée de Paris et par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF).
Alors que 17 imams – une majorité d’Algériens, d’autres venant de Tunisie, du Maroc, de Turquie ou du Pakistan – sont aujourd’hui sous le coup d’un arrêté ministériel d’expulsion, venant confirmer l’avis de la commission d’expulsion, on apprend qu’il est souvent «préférable de les maintenir sur le territoire», par peur des «vagues» ! Le terrorisme musulman fait son effet…