Lu sur Nouvelles de France :
"[L]e cardinal Cañizares, archevêque de Valence, en Espagne, a critiqué lors d’un déjeuner politique organisé par Fórum Europa les gouvernements européens pour leurs nombreux « gestes » et leur « propagande », ainsi que leur refus de se poser des questions sur « l’invasion d’immigrants » qui pourrait être « le cheval de Troie » de l’Occident. Appelant à la prudence dans l’accueil et se demandant si tous les arrivants étaient du « bon grain », l’évêque a affirmé que si les gestes d’accueil des gouvernements européens pouvaient très bien passer aujourd’hui, ils risquaient de finir par nuire gravement aux sociétés et aux cultures européennes. « On ne peut pas jouer avec l’histoire et avec l’identité des peuples », a prévenu le prélat, qui a aussi défendu le travail réalisé par l’Église catholique pour aider ceux qui ont dû fuir leur pays. Mgr Cañizares a appelé les gouvernements européens à se demander « qui est derrière » la crise des réfugiés, soutenant que parmi ces « réfugiés », peu fuient réellement des persécutions.
[…] Et, dans la même intervention, l’archevêque politiquement incorrect de Valence reproche à son premier ministre, Mariano Rajoy, d’avoir consolidé la loi socialiste sur l’avortement en se contentant d’une mini-réforme (l’obligation du consentement parental pour les mineures qui se font avorter) en violation de ses promesses électorales. Au cours de ce déjeuner politique, Mgr Cañizares a en effet qualifié l’avortement de la pire corruption de toutes puisqu’il implique que « l’être humain est éliminé dans le ventre de sa mère, alors qu’il est sans défense et faible ». […]"