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Immigration

Immigration et développement

Benoît XVI a rappelé hier que "les pays riches ont une grande responsabilité dans la croissance des sociétés et dans l’épanouissement des citoyens des pays en difficulté, non seulement pour leur fournir des aides financières, mais aussi pour former techniquement les cadres et le personnel qui les rendront de plus en plus autonomes et acteurs" de leur propre destin. Concrètement, stopper l’immigration en France a pour corollaire d’aider au développement des pays pauvres, non en les assistant par des aides financières, mais en y formant une élite. Ce fut un des objectifs de la colonisation. L’abandon de ces peuples et la politique d’immigration de masse favorisée depuis 1975, ont empêché la réalisation de cet objectif.

Actuellement au Bénin, Philippe de Villiers estime que "lutter contre l’immigration clandestine ne suffit pas. Il faut aussi traiter les problèmes à la source et oeuvrer pour le développement du continent noir." La Vendée a financé l’ouverture de 13 centres ruraux de santé, la création d’un petit hôpital moderne, un centre de réparation de motocyclettes qui forme des mécaniciens, trois instituts de formation destinés aux jeunes agriculteurs… Alain François Adihou, ministre béninois de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, se déclare "complètement en phase avec le discours de Philippe de Villiers en matière d’immigration. Les cerveaux du Bénin ne doivent plus s’installer en France, mais rester chez nous pour aider leurs compatriotes."

Michel Janva

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2 commentaires

  1. C’est même très clairement ce que propose le Front national depuis des années. Y compris en toutes lettres dans son programme politique (Pour un avenir français – Godeffroi de Bouillon, 2000).
    Pour préciser, le FN a proposé en 2002 l’établissement d’un vaste “marché méditerranéen” consistant à l’aide à la formation “chez eux” de nos voisins d’outre méditerranée, en effet logiquement appelé à avoir des liens économiques au moins avec les pays latins.

  2. Sauf que la majorité des dirigeants des pays concernés ne tiennent pas et pour tout dire n’acceptent pas du tout de voir les européens venir chez eux. Ils n’acceptent que les chèques dont une grande partie restent dans leurs poches. Une seule solution : recolonisons…

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