Monseigneur Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a évoqué l’hypothèse d’un « bug informatique ». Le système informatique, installé sous la responsabilité du Centre des monuments nationaux, aurait désigné de manière erronée un départ de feu sur le toit de la sacristie, provoquant la première vérification, à 18 h 20, d’une équipe de la cathédrale qui n’aurait évidemment rien trouvé sur place alors que le feu avait déjà pris ailleurs, probablement dans la base de la charpente de la flèche. Ce serait un second contrôle du personnel de la cathédrale, pris de doute, qui aurait constaté à 18 h 40 que la charpente était en feu : 20 ou 25 minutes cruciales auraient dont été perdues à cause de ce bug informatique. Il semblerait que d’autres bugs de ce type aient été signalés par le personnel au Centre des monuments nationaux sans provoquer de réaction de sa part.
Voici des informations provenant de sources internes à la cathédrale :
• ce bug a désigné comme lieu du départ d’incendie le toit de la sacristie alors que le feu prenait DÉJÀ dans la charpente.
• 18h20, une 1ère équipe de Notre-Dame s’est rendu au lieu indiqué par le système de sécurité et n’a rien remarqué.
— Vivien Hoch (@vivien_hoch) 19 avril 2019
Deux autres points :
– le chantier en tant que tel n’avait pas démarré, seulement son installation.
– jamais la charpente n’eut pu brûler aussi facilement si le chantier, en creusant le toit pour s’installer, n’avait pas créé d’immenses appels d’air.
— Vivien Hoch (@vivien_hoch) 19 avril 2019
L’Église, affectaire, le plus souvent est mise de côté, niée, voire moquée. Le CNMH, qui s’occupe par exemple de la visite des tours de #NotreDame, comporte en son sein des éléments radicalement et ouvertement anti-cléricaux.
— Vivien Hoch (@vivien_hoch) 19 avril 2019