Le Rwandais déjà arrêté et relâché la semaine dernière a reconnu avoir allumé les trois feux dans la cathédrale. Ce bénévole du diocèse est passé aux aveux et a été placé en détention provisoire dans la nuit du 25 au 26 juillet pour destructions et dégradations par incendie. Le procureur de la République de Nantes Pierre Sennès a précisé que l’homme
«a reconnu, lors de l’interrogatoire de première comparution devant le juge d’instruction, avoir allumé les trois feux dans la cathédrale: sur le grand orgue, le petit orgue et dans un panneau électrique».
Cet homme de 39 ans, qui était chargé de fermer la cathédrale la veille de l’incendie, a été mis en examen «des chefs de destructions et dégradations par incendie et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention».
Le recteur de la cathédrale de Nantes, le père Hubert Champenois, avait expliqué la semaine dernière que le bénévole était un «Rwandais venu se réfugier en France il y a quelques années». Selon le recteur, le bénévole est «servant d’autel» et il le connaissait «depuis quatre ou cinq ans».
«J’ai confiance en lui comme en tous les collaborateurs».
Oups.
Ce bénévole (faut-il comprendre qu’il a été exploité ?) est arrivé du Rwanda il y a quelques années. Hébergé par le diocèse, il voulait faire renouveler son visa. Il était donc en situation irrégulière et aurait du être expulsé.
Pourquoi l’Eglise, si prompte à se soumettre aux mesures sanitaires concernant le Covid ne se soumet-elle pas concernant la politique d’immigration ?