Le 18 juin, deux salles annexes de l'église de Tabgha, construite sur les rives du lac de Tibériade où le Christ a accompli le miracle de la multiplication des pains, étaient détruites par les flammes. La piste criminelle ne faisait guère de doute : un graffiti en hébreu, tiré d’une prière juive, appelait à éliminer d’Israël les "idoles païennes".
Hier et aujourd'hui, la police procédait à l'arrestation de trois juifs israéliens, qui ont été inculpés :
"Le Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien, a […] affirmé mercredi que les suspects appartenaient à « un groupe à l’idéologie radicale, actif depuis 2013, soupçonné d’autres actes antichrétiens et d’agressions contre des civils palestiniens ». Ce groupe est notamment suspecté d’avoir brûlé des maisons de Palestiniens en Cisjordanie occupée et tenté de mettre le feu à l’église de la Dormition à Jérusalem.
Le Shin Bet cite un site Internet proche de ce groupe qui avait appelé à « la lutte contre les idolâtres et la présence d’églises en terre sainte »."