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France : Société

Indécence judiciaire

Indécence judiciaire

La mère d’Élias, poignardé à mort dans la rue, a révélé avoir été traitée de “victime écervelée, populiste” par des magistrats.

 

Philippe Schmitt, père d’Anne-Lorraine, également poignardée, révèle de son côté :

Voilà 18 ans qu’Anne-Lorraine tombait sous les coups d’un récidiviste qui ne lui laissait aucune chance : plus d’une trentaine de coups de couteau ! Depuis cette date, nous faisons notre cette citation de Victor Hugo « Les morts sont des invisibles, mais non des absents » …Elle est toujours bien présente …

Notre combat pour que de tels crimes ne puissent plus se reproduire s’avère être un échec. Confronté à la lâcheté du législateur, aux velléités coupables des gouvernements successifs, au laxisme ambiant caractérisant une grande partie de la magistrature, nous constatons que les prédateurs sexuels ont encore de beaux jours. Ils bénéficient de complicités ! En attendant, la liste des victimes s’allonge régulièrement.

L’assassin d’Anne-Lorraine a été condamnée le 10 décembre 2010 à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sureté de 22 ans, temps pendant lequel le condamné ne peut théoriquement demander aucune libération, donc pas avant novembre 2029. Et pourtant, dès avril 2024, le service de l’application des peines, qui suit ce criminel récidiviste, nous a sollicité par l’intermédiaire de notre avocat, afin que nous puissions présenter nos observations si cet individu présentait des demandes de sorties, voire à être informé directement au moment de sa libération (Sic !). Ainsi, malgré la personnalité de ce criminel, faisant fi des expertises psychiatriques qui ont considéré que « la dangerosité du sujet est directement psychiatrique et extrême » (dixit), le service de l’application des peines est prêt à courir le risque d’un nouveau crime, sachant qu’il ne l’assumera pas ! Plus que jamais, une peine prononcée doit être une peine exécutée ! On ne lâche rien !

C’est l’idéologie héritée de Robert Badinter, plaçant le criminel et non la victime au centre des préoccupations de la justice.

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