Un article du Figaro de ce matin, datant d’avant les déclarations de M. Berlusconi, traitait de la question. Après avoir rappelé les récents rappels de Benoît XVI, l’article évoque d’intéressants développements politiques.
Le parti de Silvio Berlusconi […] a adressé une brochure aux 38 000 curés italiens pour vanter le bilan de son gouvernement à la lumière de la «doctrine sociale de l’Eglise». Les deux candidats du Parti centriste allié de Romano Prodi ont eux aussi envoyé une lettre aux prêtres et aux 65 000 associations catholiques de la Péninsule, assurant qu’une victoire de l’opposition n’entraînerait aucune «dérive laïciste». […]
Pour mener le combat en Italie, le Saint-Siège ne manque pas de réseaux, anciens et nouveaux […]. Les attentats qui ont frappé Madrid en 2004, Londres en 2005, après avoir endeuillé l’Amérique en 2001, la perspective même lointaine d’une entrée de la Turquie dans l’UE, ont suscité de nouvelles initiatives au nom de la «défense des valeurs de l’Occident».
Deuxième personnage de l’Etat, le président du Sénat, Marcello Pera, qui pourrait postuler à la succession de Carlo Azeglio Ciampi à la tête du pays, s’est lancé dans cette croisade [voir ce post]. Son credo, exposé dans un manifeste qu’il va défendre aux quatre coins du pays, rejoint celui des conservateurs chrétiens américains et s’organise autour de la doctrine de Benoît XVI. Dans son sillage, de jeunes parlementaires, déjà tournés vers l’après-Berlusconi, travaillent à la création d’un parti conservateur dont ce manifeste constituerait la base idéologique. D’autres rêvent à la reconstitution d’une force du centre rassemblant les démocrates chrétiens éparpillés à droite et à gauche.
cyril bozonnet
un nouveau blog ?
http://l-echoparisien.hautetfort.com/
Ave !
florent
Même si Berlusconi n’a pas mené une campagne éclatante, il faut absolument que la droite l’emporte, question vitale pour l’Italie et l’Europe!