Renaud Dozoul, chercheur à l’institut économique Molinari, qui vient notament de publier 10 très bonnes raisons de restaurer la monarchie et Citations à l’usage du réactionnaire Authentique, par ailleurs directeur de la version “papier” de L’Observatoire de la Christianophobie, écrit sur Atlantico, à propos de la série Inquisitio sur France 2 :
"Il faut s’attarder sur la place de l’État et du service public de l’audiovisuel dans cette histoire. L’État toujours si soucieux de ne pas offenser les communautés a-t-il estimé que la subvention d’une série faisant passer les catholiques pour une bande de lubriques dégénérés qui ont toujours un juif sur le bûcher allait contribuer à l’amélioration du vivre-ensemble ? Qu’il s’agissait d’une contribution enrichissante au débat sur la Laïcité ?
Quand on sait par ailleurs le soin que met l’État à gommer toute aspérité du discours sur l’Islam pour surtout ne pas stigmatiser, surtout ne pas prendre le risque de l’amalgame, il est incompréhensible que le service public de l’audiovisuel se soit vautré avec tant de moyens dans la provocation et la stigmatisation de la religion catholique. Une gestion pour le moins différenciée de l’amalgame!
Un cinéaste fait ce qui lui chante, il a tous les droits y compris au mensonge ou au blasphème. Chacun en pense ce qu’il veut, que c’est le sens même de la liberté humaine, une grave offense à Dieu ou une imposture. On peut penser ce qu’on veut, au plan moral, des individus ou des entreprises qui financent cette forme d’expression (outre la contribution toxique sur le strict plan historiographique). Mais quand l’État subventionne un film ou un téléfilm, il le fait avec l’argent de tous les Français (dont encore quelques catholiques), donc au nom de la nation. Il est intolérable que, de garant de la liberté d’expression, il devienne la caution d’une provocation de cette nature – espérons qu’il n’y a pas besoin d’appartenir à l’Église préconciliaire pour comprendre ce qu’il y a de blessant à voir sa religion et ses Saints travestis au plus grand mépris de l’Histoire.
Il ne s’agit en aucun cas de juger de la liberté d’expression de qui que ce soit, mais bien de la liberté due à chacun de choisir ou non de financer telle ou telle expression. Et en l’espèce, comme dit le poète, ce n’est déjà pas marrant d’être cocu, mais c’est franchement pénible de devoir payer la chambre…
On peut ainsi plus largement se poser la question de la légitimité de l’État à mener une politique culturelle ! Au nom de quoi et sur quelles bases faudrait-il instaurer une culture d’État, fût-elle dérangeante et subversive ? En attendant la disparition salutaire du ministère de la culture et autres subventions artistico-mondaines, nous sommes en droit d’attendre de l’État la plus grande neutralité dans ses choix culturels."
l'anarcho
Ca ne sera point le PCF qui s’offusquera de cette série idéologiquement orientée…
GJ
On attend du Front de Gauche le zèle qu’il a eu à dénoncer Lorant Deutsch
Audessa
A faire suivre à la CEF.
A force de vouloir le concensus ….Que peuvent les catholiques quand la hierarchie est muette. Qu’en pensent les médias catholiques, enfin ceux qui occupent les ondes et sont cités dans les revues de presse de FI ?
Sancenay
pas plus qu”il n’a le droit de laisser faire, si ce n’est d’encourager la chasse aux cathos aux examens du cafep comme cela vient de se faire (cf interrogatoires serrés sur “agir en fonctionnaire de façon éthique et responsable” entre autres sujets tordus.