De Paul-Marie Coûteaux dans La Nef, à propos du traité d’Aix-la-Chapelle, « Traité de coopération (formule habituelle) ET d’intégration ».
[…] L’intégration étant l’« incorporation d’un nouvel élément à un système », on voit mal le sens : qui intègre quoi ? S’il s’agit de coopération européenne, pourquoi ne pas le dire ? Sans doute l’Allemagne, qui refuse tout abandon de souveraineté, préféra-t-elle rester dans le vague… En son Préambule, il réaffirme l’attachement commun à « un marché mondial ouvert », puis viennent différents articles visant à l’établissement d’une politique étrangère commune. L’article 3 fixe des consultations « afin de définir des positions communes sur toute décision importante » – est-ce là subordonner les opérations extérieures de la France à des « décisions conjointes » ? L’Allemagne, qui n’en fait pas, a tout à gagner à ce droit de regard, tandis que l’article 4 entend étendre la coopération militaire en enjoignant les deux États à agir « conjointement en matière de sécurité » et créé un « Conseil franco-allemand de défense ». Ici encore, la France apporte beaucoup plus dans la corbeille « intégrée », notamment, si les mots ont un sens, son arme nucléaire et un effort militaire (60 milliards de dollars, en hausse, contre 40 milliards, en baisse, pour l’Allemagne). L’article 8 prévoit, comme nous l’annoncions voici six mois, des échanges de diplomates dans les instances multilatérales, notamment l’ONU, aux fins de parvenir à des « positions communes » (garantie de paralysies nombreuses, tant les positions sont éloignées sur la plupart des théâtres, en particulier au Proche-Orient), affirmant que « l’admission de la République Fédérale d’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité est une priorité de la diplomatie “franco-allemande” ». Sic !
À ceux qui se sont alarmés de tant de grâces, les thuriféraires de ce qui passe pour le couple franco-allemand répondent qu’il ne s’agit là que d’orientations destinées à renforcer le cœur d’une Europe unifiée. Passons sur le fait que ladite unification est sans cesse démentie alentours, de l’Angleterre à la Hongrie, de la Pologne à l’Italie, pour observer que, sous couvert d’unification européenne, les dividendes allemands viennent vite : dès mars, le siège français à l’ONU sera réputé occupé deux mois durant par l’Ambassadeur allemand aussi bien que le Français (étrange mélange de deux statuts différents, guère compatible avec l’actuelle Charte), tandis que se préparent l’ouverture d’ambassades franco-allemandes à Dacca, Khartoum et Lagos, ainsi que, pour 2020, de dix « centres culturels franco-allemands ».
Il suffit de rappeler les partenariats franco-allemands en matière industrielle pour savoir ce que l’Allemagne entend par « partenariat » : il y a 60 ans, l’Allemagne n’avait plus d’industrie aéronautique ; la coopération franco-allemande se chargea de lui en donner avec Airbus, dont l’essentiel de l’activité fut longtemps à Toulouse, sous direction française et qui est désormais à Hambourg (notamment) sous direction allemande. On pourrait en dire autant de l’industrie pharmaceutique française, longtemps brillante, désormais partagée entre laboratoires américains et allemands, et regarder ce que faillit être, sans le véto de la commissaire européenne à la concurrence, la vente, tant voulue par M. Macron, de la branche Transports d’Alstom : sous couvert de « pôle européen », une fusion-acquisition au bénéfice de Siemens. C’est ainsi que la France distribue ses dernières cartes, glissant vers le déclassement politique, et donc économique, dont les actuels troubles sociaux typiques d’un pays qui s’appauvrit, ne sont que les prodromes.
Gaudete
ce type est un pourri il brade la France. J’espère qu’un jour il va payer tout ça et le plus tôt sera le mieux.
Chantal de Thoury
Ce t homme qui dirige notre Pays avec l’aval de 12% de votes des Francais est un felon et un traitre et les hommes qui l’ont elu portent une lourde responsabilité dans cette trahison.
Que Dieu leur pardonne car je l’espere ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient en votant pour lui.
Emmanuel Macron est en ce moment le fleau de Dieu conjointement a l’Islam sur la France, puisse nos compatriotes avec nous meme battre leur coulpe avec un sac de cendres sour la tete et se reformer vers le Bien, et demander pardon a Notre Pere du Ciel pour leurs infidélités a Ses Lois Divines et de battre en priant pour redonner a la France ses lois en Conformité avec le Decalogue et la France retrouvera Sa veritable vocation de pays porteur de lumiere vers le Souverain Bien et non vers les appats de Mammon et de pouvoir mmm