Après la réaction du Vatican, c'est à une quasi-unité nationale que l'on assiste en Italie. Le Corriere della Sera écrit :
"Le verdict de la Cour de Strasbourg a fait un petit miracle: celui de créer une quasi-unité nationale en défense du symbole du christianisme".
La droite italienne a attaqué le verdict de Strasbourg, rejointe le chef du Parti démocrate, Pierluigi Bersani, qui a lui aussi déploré que "le bon sens soit devenu victime du droit". L'autre parti d'opposition Italie des valeurs a dénoncé "une réponse erronée à une demande de laïcité".
En Espagne, les organisations regroupant les écoles privées se sont insurgées contre cette décision "inadmissible et surprenante", estimant que "si quelque chose de la sorte devait se passer en Espagne, il faudrait manifester avec force". Mais les laïcistes ont demandé au gouvernement socialiste de Zapatero de s'inspirer de cette décision en exigeant le retrait immédiat des symboles religieux des établissements publics. En 2008, un tribunal de Valladolid saisi par un parent d'élève avait pour la première fois ordonné à une école publique de "retirer les symboles religieux des salles de classe", suscitant la colère des catholiques.
En France, cette question ne se pose malheureusement pas puisqu'il ne semble pas qu'un crucifix soit encore accroché dans une école publique.
Emule
Et elles disparaissent généralement , après les travaux de peinture pour ne jamais plus revenir dans les écoles privées dites catholiques
Ethos
Mais en France, nous n’avons pas attendu la CEDH puisque déjà sous la III° république débuta le rejet des crucifix dans les tribunaux, dans les écoles et autres lieux publics. Il n’a fallu que 1905 pour que réagissent les gens d’alors, à leur détriment…
Désormais, chez nous, c’est la course à la démolition silencieuse mais tenace des calvaires, il y en a des centaines de miliers aux croisées des routes et chemins.
Et un jour, il faudra déposer les croix de nos églises qui, comme vous le savez, font scandale. Pensez-donc, cette humiliation que fut la Croix pour NSJC!
Ce serait un peu comme si la grande soeur ITALIE ou la grand mère GRECE détruisaient tous leurs monuments antiques.
Je n’ose l’imaginer.
BELIN Y.
… Ni dans au moins une Université dite catholique, celle d’Angers (et ce depuis plus de 20 ans).
broke
On pourrait ajouter qu’on n’en voit plus guère dans les écoles libres sous contrat.
Ethos
Et puis quand on a une/des croix fixée(s) aux murs à la maison, cela est remarqué et on se fait remarquer :
par le postier, le livreur, le préposé du gaz, celui de l’eau, celui encore de l’électricité, le “rémouleur”, le charbonnier, le pompier avec son calendrier, le notaire et le commissaire priseur; et puis aussi les témoins de Jéhovah, les sectes protestantes… ah non,j’oubliais, ceux-là restent dehors.
Je me souviens qu’à Passy-Buzenval les croix disparaissaient en 198…
Et avec le sous-developpement durable, il faudra peut-être aussi les retirer de nos maisons.
Je vous le dis, tous ces fous furieux ont peur.
Jacques
Y’aura-t-il un étudiant courageux de l’université catholique d’Angers pour accrocher un crucifix au mur de la salle de classe ?
VD
Il en va de même pour des cliniques autrefois tenues par des religieuses, qui y sont de moins en moins nombreuses et subissent de fortes pressions pour que les crucifix disparaissent ; l’une d’entre elles, me disait de ne pas hésiter à signaler dans les formulaires de satisfaction, que l’on était réconforté de les trouver dans les chambres.
Jean
IL est cependant à noter que les crucifix existent encore dans quelques écoles publiques des départements concordataires (Alsace-Moselle) .. Encore un grand merci à Robert Schuman : député depuis 1918 ayant réussi l’exploit de préserver ce ‘droit local’ dont nous bénéficions encore aujourd’hui. La Foi y décline comme ailleurs mais la résistance -encore trop passive !- est plus forte
bafweb
L’union européenne fête ainsi dignement le 70 ème anniversaire de la tentative d’Adolf Hitler de faire exactement la même chose dans les écoles de Bavière. Ignorer le passé, n’est-ce pas se condamner à le revivre ?
caillault
C’est dans les années 1955 – 1960 que nous avons enlevé les crucifix de nos écoles.
Je l’ai hélas vécu, ce qui explique? en partie, l’etat de notre dégénéressence spirituelle actuel.
OrangeOrange
Non aux crucifix dans les écoles : il faut absolument lire les attendus de ce jugement pour appréhender la complexité du débat qu’il provoque en Italie !
Les juges de Strasbourg y développent une reconstitution, depuis près d’un siècle de cet usage du crucifix dans les écoles de la péninsule et l’on découvre qu’il leur a été nécessaire de tenir compte des décisions de Benito Mussolini et des étapes successives des traités et compromis qui ont organisé les relations entre le Vatican et l’Etat Italien !
Surprenant que ce document ne circule pas plus, il vaut son pesant d’or !
Je l’ai trouvé sur le portail suisse Pnyx.com ( http://www.pnyx.com/fr_fr/sondage/402 ), dans les commentaires.
Au-delà des questions de laïcité, ce jugement met à nu des épisodes surréalistes et ne va pas ménager l’amour-propre de tout un peuple, à l’heure d’une globalisation qui réveille, nation par nation, les grandes frustrations identitaires, que certains ne vont sûrement pas manquer d’exploiter politiquement !
phan van phuoc
La Cour europénne des droits de l’homme a fait la cour à une seule femme, supprimant les droits des autres! Pourraient-elles, la CEDH et la femme, se détruire les yeux et les oreilles pour ne pas voir, lire et entendre ces mots: Merry Christmas, Joyeux Noel, Sainte Nuit, Holy Night, adieu, Dimanche…,les mains pour ne pas recevoir les cadeaux de Noel?
La CEDH trouve que sa décision est CRUCIALE! (importante! capitale!)
Cet adjectif crucial vient du latin ”crux, crucis ”: La croix!
Pourrait-elle supprimer La CROIX-ROUGE, La CARITAS, L’AN 2009…et La CULTURE CHRÉTIENNE qui s’est gravée dans les coeurs européens, de tous les hommes de bonne volonté?
Qu’elle se trouve dans un lieu à l’écart de toute abitation mondaine!