Mgr Rougé, évêque de Nanterre, dénonce le tropisme anticlérical et anticatholique au sein du gouvernement :
Mgr Aillet, évêque de Bayonne :
Que les cél religieuses restent interdites quand écoles, commerces, transports rouvrent me plonge dans l’incompréhension. N’y a-t-il pas des adaptations possibles? Sommes-nous réputés incapables de précautions sanitaires?La liberté de culte est essentielle à la vie sociale.
— Mgr Marc Aillet (@MgrMAillet) April 28, 2020
Je reste très surpris de constater que le plan de déconfinement présenté il y a quelques jours au gouvernement par les évêques de France, avec des préconisations très strictes en matière de précautions sanitaires, n’ait pas du tout été considéré.
— Mgr Marc Aillet (@MgrMAillet) April 28, 2020
Je ne crois pas qu’on puisse capituler sans discussion devant ce qui apparaît comme un manque grave de respect envers les catholiques. Nous sommes des gens responsables, capables, autant que les commerçants et les conservateurs de musées, de prendre des précautions sanitaires.
— Mgr Marc Aillet (@MgrMAillet) April 28, 2020
Mgr Ginoux, évêque de Montauban :
# Culte public interdit = cas de conscience.On ne peut pas priver nos fidèles de la nourriture essentielle qu’est la grâce sacramentelle.Donc nous les nourrirons.
— Bernard Ginoux (@mgrginoux) April 28, 2020
Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse :
Ma crainte pour l’avenir est simple. Devant le caractère inacceptable de cette attente sacramentelle qui n’en finit pas pour les fidèles, des célébrations clandestines vont se mettre en place ! Le résultat sera pire finalement. Les pouvoirs publics vont essayer de les interdire, mais on passera outre en certains lieux. Il aurait mieux valu autoriser le culte public progressivement et calmement, en nombre limité, comme nous l’avions proposé au gouvernement. Nous n’avons pas été entendus. Cette interdiction prolongée du culte va entamer gravement notre confiance en ceux qui nous dirigent. »
L’évêque de Grenoble propose que dans les départements peu impactés par le virus, ce qui est le cas de l’Isère, « des prêtres puissent avoir la possibilité de célébrer la messe à domicile ».
Mgr Aumônier, évêque de Versailles :
Je me donne quelques jours pour réfléchir aux mesures à prendre dans les Yvelines et faire face, avec vigueur et créativité, au nouveau contexte ainsi créé.
chrisfree
Après le 2 juin ?! Une façon, bien vue, qu’aura le gouvernement, à la solde des loges, de se vanter d’avoir privé les catholiques de célébrer, de manière sacramentelle, leurs fêtes essentielles : Semaine Sainte, Pâques, Ascension, Pentecôte. Gageons que cette date du 2 juin n’est pas choisie au hasard.
lavergne21
oui, c’est tout à fait ça : le gouvernement suit les loges.
lavergne21
Et si c’était l’occasion d’un réveil des catholiques, et chrétiens !
Laurentie
Il n’est pas nouveau que les chrétiens soient méprisés, moqués, tournés en dérisions. Cela n’a pas commencé avec Messieurs Macron et Philippe. Non cela a commencé il y a bientôt 2000 ans lorsque Pilate, représentant de l’empereur, devant le cas de Jésus « s’en est lavé les mains ». Il y a peu, en 2013, le CESE , pour ne pas dire le gouvernement de l’époque, lorsqu’il a mis purement et simplement à la poubelle une pétition de 700 000 signatures a fait de même. Pareil pour Napoleon lors de la soit disant « négociation » du concordat qui a finalement imposé ses propres conditions (Il a même été jusqu’à emprisonner le Pape !) La loi de 1905, après que le Pape Léon XIII eut demandé aux royalistes donc catholiques le Ralliement à la république, fut un camouflet envers les catholiques. Et combien d’autres faits de ce genre tout au long des 2000 ans d’histoire de la chrétienté dans le monde ?
Ne nous faisons pas d’illusions, ça ne s’arrêtera pas le 2 juin 2020. Le Christ nous a prévenu dés le départ et a vécu ce mépris, cette dérision pendant la passion jusqu’à la mort sur la croix.
Mais c’est vrai, c’est difficile à avaler et rien ne nous empêche de nous enfoncer dans la prière et de demander malgré tout la justice.
Le mal, quel qu’il soit, c’est le péché des hommes, le notre.
Si nous voulons avoir une chance d’être défendu ce n’est pas la démocratie ( le gouvernement émanent du peuple, de l’homme) qui changera les choses, mais seulement lorsque nous aurons compris que Celui qui gouverne le monde, dont notre pays, c’est Dieu et c’est la loi de Dieu qui doit nous gouverner par l’intermédiaire d’un homme qui se soumettra et soumettra son peuple au droit de Dieu tel que ce le fut en France pendant 1000 ans. La séparation de l’Eglise et de l’Etat ne peut que mener au rejet de Dieu et du devoir que nous avons envers Lui.
Willsdorff
Si tous les fidèles étaient des pratiquants réguliers, si donc l’assistance était quasi constante, les zozos (pour autorités) n’auraient pas la mauvaise excuse de la sur-fréquentation lors de nos grandes fêtes pour maintenir un confinement spirituel injustifiable.
Les optimistes se consoleront en remerciant les zozos pour leur prudence.
Les réalistes pourront enfin envisager des messes en plein air, hors les murs des lieux de culte concernés par les directives…
margot
Il faudrait pour cela des évêques déterminés. Ce n’est pas le cas de la plupart.
Haizkolari
Il ne faut pas reprocher aux évêques d’avoir pris des précautions dès le 17 mars 2020.
1°) L’opinion publique aurait accusé “la religion” de propager le virus, comme cela a été le cas en corée ou en Alsace avec des cultes de plusieurs milliers de personnes.
2°) Les catholiques en général, et nos prêtres en particulier, sont malheureusement une population vieillissante. donc susceptible d’être fragile devant cette maladie. Nous sommes de moins en moins nombreux; Pas la peine d’accélérer dans ce sens.
3°) On pouvait espérer que des moyens efficaces seraient mis en œuvre pour lutter contre la maladie. Cela aurait permis de reprendre nos messes rapidement. On sait ce qu’il en est advenu.
Mais maintenant que l’anti-christianisme de ce gouvernement meurtrier est avéré, et cohérent avec sa culture de mort, la révolte devient légitime.
FR
Conseil aux évêques, en deux mots : NON POSSUMUS.
A.F
Oui, les bataillons de La Manif Pour Tous ont préféré éviter un faux diable (MLP) pour voter pour un vrai diable (Macron).
Haizkolari
Par contre, se réunir pour des messes clandestines ou pas, légales ou pas, sans prendre de précautions sanitaires, en disant “Dieu va nous protéger, Dieu y pourvoira”, c’est contraindre Dieu, c’est le mettre à notre service pour nous éviter quelques efforts responsables.
Ce n’est pas très catholique.
Chouan85
Personne n’a parlé de ne pas prendre de précautions. C’est plutôt l’inverse qui est dit mais cela n’empêche pas d’assister aux messes une fois ces précautions prises. Des bénévoles sont prêts à faire respecter ces règles à l’entrée des églises. A noter que pendant la période des attentats, des bénévoles assuraient la sécurité hors et dans les murs des églises. Donc c’est très faisable!!!!
A.F
Cette interdiction est d’autant plus insupportable que l’épidémie est quasiment terminée et devrait s’éteindre complètement vers mi-mai.
EROUANI
J’ai été moi aussi ulcéré de la désinvolture avec laquelle le PM a traité la question.
Toutes religions confondues il l’a fait en quelques secondes en fin de discours ; zut j’allais oublier le sujet, je dois me rattraper !
Monseigneur Rougé a été aumônier du monde politique, ce qui donne à penser qu’il y a encore quelques relations. Les fera-t-il jouer ?
sivolc
La réaction de ces évêques est un grand encouragement pour tous les catholiques qu’ils soient ou non tentés de contourner les diktats officiels par des célébrations clandestines ou en plein air. Merci et soutien total.
Cipous
Ne jamais oublier que le vote c’est de “choisir” entre une dizaine de frères trois points qui feront ce qu’on leur a dit de faire en loges.
Jeanne
Il serait temps que les évêques se réveillent!
Ce sont eux qui ont devancé les mesures de confinement avant l’annonce officielle!
margot
Pouvons-nous faire confiance à la CEF ? Ses positions sont toujours alambiquées, faux-cul en quelque sorte.
NNombre de nos évêques sont couchés devant le pouvoir.
Oui, il serait temps qu’ils se réveillent. Est-ce possible ?
Pitoune
La CEF, n’y a pas été étrangère.
https://www.la-croix.com/France/Politique/Avant-presidentielle-eveques-ecrivent-lettre-inquiete-France-2016-10-13-1300795882
Rappelons-nous ses écrits, notamment : https://eglise.catholique.fr/espace-presse/communiques-de-presse/438036-elections-presidentielles-leglise-redit-son-role-et-rappelle-ses-fondamentaux/
Avec une hypocrisie totale
“Ainsi, n’appelle-t-elle pas à voter pour l’un ou l’autre candidat”
tout en écrivant quelques lignes plus bas :
“C’est une véritable adhésion des peuples d’Europe au projet européen qu’il faut favoriser.”
Ils ont voulu s’occuper des choses de César en prétendant aider au discernement.
C’est peut-être un juste retour de bâton qui arrive, pour apprendre à ne pas confondre mystique et politique.
La règle des élus y est fort différente.
margot
Certainement pas. Chrétienne, je ne vote pas pour un président qui pose la politique de choix qui bafoue la loi de Dieu
Je choisis un candidat qui défend une politique compatible avec l’idéal chrétien, ou je vote blanc. Les chrétiens n’ont pas à se vanter d’avoir voté Macron : nous savions à qui nous avions à faire.
Et voyez donc la suite : euthanasie massive dans les Ephad à la faveur du Covid, et extension du droit à l’avortement pendant la même période + suppression de la claude de conscience. Vous avez voté Macron ? Pour des raisons financières, je ne vois pas d’autres raisons pour avoir voté pour lui.
sivolc
Margot: Il me semble que oui cette fois-ci.