C’est ainsi que le conçoit Patrick Devedjian, victime des nouveaux médias :
"la façon dont mes propos ont été diffusés et visionnés par des millions d’internautes pose quand même un vrai problème : si plus rien n’est privé, si tout doit être totalement transparent, le totalitarisme n’est pas loin et la liberté individuelle vraiment menacée".
Le Figaro rappelle à juste titre que la caméra de TLM qui a filmé la conversation de Patrick Devedjian n’était pas cachée. Mais il est vrai que, sans Internet, elle serait restée limitée à la région lyonnaise où elle émet. Cette réaction rappelle celle d’Alain Duhamel, également piégé par une vidéo diffusée sur Internet.
Au-delà des propos malheureux du nouveau patron de l’UMP, on peut se réjouir de l’importance croissante des nouveaux médias qui tendent à devenir incontournables dans le paysage médiatique français.