En France, l'interruption volontaire est toujours définitive et pas forcément très volontaire… Communiqué de Louis Chagnon, vice-président de l'Institut du Pays Libre :
"Devant le développement du mouvement lycéen, le ministre de l’Éducation Nationale Xavier Darcos a suspendu sa réforme du lycée. Il n’est guère besoin d’épiloguer sur une réforme qui ne fait que développer un enseignement allégé qui sollicite de moins en moins la matière grise pour passer le savoir au rouleau compresseur du nivellement par le bas. L’Institut du Pays Libre estime que le retour à une instruction publique digne de ce nom ne peut se faire que sur la base de deux réformes essentielles :
- l’abandon de la méthode semi-globale et son remplacement par la méthode syllabique pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.
- L’abandon du collège unique, fourre-tout magmatique où les élèves sont compactés tous niveau confondus, ce qui donne des classes très hétérogènes impossibles à gérer pédagogiquement.
En l’absence de ces deux réformes Monsieur Darcos ne fait que poursuivre la construction d’un édifice sur des fondations vermoulues."
MJ
Jean Theis
Plutôt que d’essayer de réformer l’irréformable, Il vaudrait mieux donner une vraie liberté de choix au moyen du système de chèque scolaire.
Daugan
Mr le professeur Louis CHAGNON a parfaitement raison.Mais à l’éducation nationale ce n’est pas le ministre qui décide, même mal. C’est l’idéologie(on ne dira pas laquelle)qui commande et surtout pas l’intérêt des enfants et le souci de leur avenir professionnel : Tous citoyens et au même niveau…vers le bas.