Le maire SPD de Garmisch-Partenkirchen, une petite station de ski bavaroise en Allemagne, a demandé de l'aide à l'État de Bavière pour gérer une "situation explosive" créée par une recrudescence de criminalité de la part de migrants.
Le maire se plaint de "très graves problèmes" et écrit que "l'ordre public et la sécurité" sont mis en danger s'il n'y a pas d'action rapide. Dans la ville, le Centre Abrams, anciennement une caserne de l'armée américaine, héberge aujourd'hui environ 250 demandeurs d'asile. Si l'année dernière la plupart d'entre eux étaient des familles syriennes, aujourd'hui environ 150 sont d'origine africaine, et 80% sont des jeunes hommes seuls. Les occupants actuels de l'installation sont devenus "problématiques" et posent des problèmes à "l'ordre public".
La presse locale a rapporté des combats, des agressions contre les biens et les personnes, ainsi que des agressions sexuelles, notamment au sein du centre, bien que la police ne les a pas confirmés. Les plaintes des riverains se multiplient, et le maire précise qu'elles ne viennent pas de groupes d'extrême-droite.
"Ils nous expriment leurs difficultés. Il y a de très graves problèmes avec les réfugiés à Garmisch-Partenkirchen."