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L'Eglise : L'Eglise en France

Invitation à la prière et à la pénitence

Invitation à la prière et à la pénitence

Chers amis lecteurs,

Mardi prochain, Mgr de Moulins-Beaufort est “convoqué” par le ministre de l’Intérieur pour avoir eu l’incroyable audace de défendre le secret de la confession. L’Etat jacobin ne supporte pas les sacrements: il veut faire du prêtre un simple fonctionnaire, loin de tout caractère sacré (alors que, par définition, la personne de celui qui renouvelle le sacrifice – ce qui est la mission fondamentale du prêtre dans la foi catholique – est sacrée, non pas par les qualités intrinsèques de cette personne, mais par vocation); et il veut en finir avec le secret de la confession, manifestant ainsi son caractère profondément totalitaire.

Il se trouve que, demain, lundi 11 octobre, dans le calendrier romain traditionnel, nous fêtons la Maternité de la Sainte Vierge – et tout spécialement sa maternité sur l’Eglise et sur les prêtres. Je vous propose de tous réciter un chapelet ou assister au Saint-Sacrifice (pardon M. Darmanin, je sais que ça vous hérisse le poil, mais c’est comme ça que nous parlons, nous catholiques!) et jeûner demain pour demander à la Mère de l’Eglise de nous obtenir beaucoup de saints prêtres. C’est la meilleure réponse que je puisse imaginer à la crise que nous traversons. Et la Vierge douloureuse est la seule à pouvoir nettoyer le “cloaque d’impureté” qui a pris place dans notre Eglise et à pouvoir consoler les victimes.

Bon dimanche à tous

Guillaume de Thieulloy

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12 commentaires

  1. Merci de cette belle réflexion. J’espère que Mgr de Moulins-Beaufort saisira l’occasion pour rappeler à Darmanin que lorsque le pénitent vient avouer ses péchés, ce n’est pas au prêtre qu’il s’adresse mais à Dieu. Par conséquent le prêtre qui dans l’opération ne fait que transmettre le pardon de Dieu au pénitent ne peut pas garder en mémoire les péchés que Dieu lui même dit qu’il efface!

  2. Bien sûr, je le ferai, avec une pensée pour nos bons prêtres si dévoués ainsi calomniés par des imbeciles.
    Nous vivons des temps de dictature, voulue par un petit bonhomme sans repères ainsi qu’on le voit pour sa vie personnelle.
    Encore quelques mois à endurer, dans l’espérance.
    Quant aux “victimes” , qu’elles se contentent de l’euro symbolique.
    Souvenons- nous de la bien triste affaire d’Outreau, quand des enfants accusaient n’importe qui, y compris un prêtre, innocenté comme d’autres.
    Et le petit-fils qui a menti jusqu’à envoyer son grand-père en prison ( maire de Vence, et ce fut public ).
    Dans leurs livres, Brigitte Lozerec’h ( ” L’interimaire “) et sa soeur racontent les incestes qu’elles ont subi de leurs frères.
    Les petits pervers existent !

  3. Cher Guillaume, merci pour votre travail autour du Salon Beige. EMB est convoqué par le laïc M. X. Le clerc EMB n’a aucun compte à rendre à M. Moussa Darmanin. Soit EMB est un idiot avec ses paroles sur la confession. Soit EMB est un génie du billard à trois bandes. Il provoque les laïcistes sécularisés autour des lois de la République pour mieux faire diversion sur la médiatique pédophilie. Cette pédophilie est montée en épingle comme la paille en face de la poutre. 700 000 naissances pendant 70 ans, cela fait 50 millions d’enfants. 2300 cas déclarés de pédophilie. Le chiffre de 300 000 n’a aucune réalité, c’est une projection grossière du rapport et du rapporteur. Rapporteur qui dit que tous les chrétiens sont coupables. Voir aussi le parcours pro du rapporteur ! Je ne me sens pas du tout coupable, aucunement. Dans un amphi d’un établissement catholique, l’autre soir, l’aumonier-prêtre fait un préambule sur sa honte, ses pleurs, sa manière de se balader dans la cour avec la mention pédophile sur son front. RIDICULE. L’assemblée qui l’écoutait était composée de femmes multi-avorteuses récidivistes, contraceptées avec une pilule qui permet l’ovulation et les règles artificielles produites. Ce prêtre avait en face de lui des criminels et il se ‘repentait’ de péchés mortels qu’il n’avait pas commis ! EMB n’a rien à faire chez Moussa, sinistre ministre qui vient de baptiser une voie du nom de son grand-père. Cette voie est une impasse ! Je sais que EMB aime participer à l’inauguration d’une mosquée. Mais ce serait un bon moment pour lui de témoigner. EMB n’a pas à se rendre chez le ministre.
    – Gérald DARMANIN @GDarmanin dit « Mon grand-père s’est battu en 1944 pour la France, il a libéré la ville de Saint-Amand-les-Eaux, dans le #Nord avec son régiment de tirailleur algérien. Je suis fier d’inaugurer à Hasnon, la rue qui portera dorénavant le nom de l’adjudant-chef Moussa Ouakid, mon grand-père. »
    https://twitter.com/i/status/1446816652184670219
    Une réponse tweeter : Ah, très bien. J’attends de mon côté la rue Raymond Blanrue, mon grand-père, mort pour la France en 1945 à l’âge de 27 ans, laissant deux orphelins.
    Je dis : La voie inaugurée par Moussa, c’est une impasse ! Le non RDV d’EMB serait une voie royale dotée de vertu purgative et expiatoire.

  4. Lever le secret de la confession ?

    C’est un débat d’actualité.
    Je suis pour le maintient du secret de la confession pour les raisons suivantes.

    1°) Les victimes.
    Que l’agresseur soit un membre de l’Église on non, il arrive que les victimes soient prises d’un sentiment de culpabilité.
    La confession est l’occasion de découvrir que la victime n’est pas coupable.
    Si la confidentialité de la confession n’est pas respectée, les victimes n’oserons pas se confier.

    2°) Les prédateurs.
    De même, il n’avouerons simplement pas leurs actes en confession s’ils savent que le secret n’est pas garanti. Cela supprime une occasion pour eux de s’entendre dire que leur acte est grave et qu’ils doivent y mettre fin.

    3°) Peu ou pas efficace,
    La grande majorité des affaires ont été mise au jour par d’autres moyens que la confession des coupables.

    4°) Les lois de Dieu et les lois de la république.
    La république est un mode d’organisation. Déjà politiquement je n’y suis pas particulièrement attaché. Si je devais choisir, entre être sujet de la reine du Danemark, sujet du roi de Suede, ou citoyen de la république de Corée du Nord, citoyen de la république islamique d’Iran, et de beaucoup d’autres républiques, je suis convaincu que je choisirai un des petit royaumes d’Europe septentrionale.
    Ce n’est pas la république le sujet important, mais la liberté et le respect des citoyens.
    La république n’a donc rien de sacré et ne dois pas l’être.

    Dieu est le Créateur du Monde. Le sens de ma vie est la confiance en Dieu. Mon salut dans l’éternité dépend de Lui. Donc l’enjeu est évidement bien plus important que les lois d’une république dont les dirigeants de la secte des francs maçons affirment eux même qu’elle n’a jamais été autant sous leur influence.

    Donc, oui, j’affirme que pour moi les lois de Dieu priment sur celles de la république.

    Si les lois de la république primaient sur tout, avaient droit de tout contrôler, sur toute morale naturelle, sur tout principe, alors le danger est grand d’avoir un régime totalitaire, comme quand récemment un ministre déclare que les enfants n’appartiennent pas à leur parents mais à l’État.

    On retrouve là l’origine de la plupart des persécutions des chrétiens. Que ce soit au sens littéral ou symboliquement, « les chrétiens ne sacrifient pas à l’empereur ». Ils ne confondent pas les lois, parfois justes, parfois iniques et scandaleuses d’un régime politique temporaire avec les demandes de Dieu.

  5. 5°) Amalgame
    Et puis pour éclairer ce sujet d’actualité, je crois nécessaire de rappeler si nécessaire que :
    – la très grande majorité des prêtres ne sont pas des agresseurs sexuels
    – la grande majorité des agresseurs sexuels ne sont pas des prêtres

    J’ai pu croiser , heureusement rarement, de tels personnages. Ils étaient mariés, et certains sont encore dehors, jamais condamnés, parfois avec de belles promotions sociales, protégés manifestement par des réseaux de pouvoir qui ne sont vraiment pas catholiques.

    Certains indices me font supposer que ces réseaux, très probablement lucifériens, sont peut être liés à l’exploitation médiatique de ce drame, qui n’est en rien propre à l’Église Catholique, pour détruire le christianisme.

    La présence de tels actes dans le clergé est un scandale douloureux, mais il ne faut pas se faire d’illusions. Il y a environs 4 % à 6 % de psychopathes chez les humains. Certains d’entre eux, pas tous, passent à l’acte et deviennent des pervers.
    On en trouve, et on en trouvera dans toutes les communautés humaines. On ne peut malheureusement pas dire « plus jamais ça ». Ça reviendra.

    Tout ce que nous pouvons faire, c’est empêcher cet amalgame odieux et injuste entre prêtre et pédophile, et mettre en place des mécanismes qui feront que ces situations dans l’Église seront rapidement et facilement mises à jour.

    Le Mal a horreur de la lumière.
    La vérité rend libre.

  6. Bonne suite de texte. Rappelons le dogmatisme républicain nihiliste : l’avortement dépénalisé et organisé comme un droit de l’homme, tuer un innocent qui se développe pour lui-même est soutenu par les lois iniques de la république. L’avortement provoqué est un crime abominable. La pédophilie, même au plus haut sommet de l’Etat, est un péché mortel, un délit, mais pas un crime. Nous sommes en pleine histoire de la paille et de la poutre. Mais évidemment ce qui se passe entre clercs doit manifester un beau visage de l’Eglise comme modèle. Regardons nos saints, aucun n’est logé au Panthéon.

  7. Cette attaque du secret de la confession est un non-sens juridique, donc du pur enfumage politique pour dénigrer la religion : À supposer même que la loi impose un jour aux prêtres de dénoncer les délits qu’ils reçoivent en confession, comment imagine-t-on passer en jugement et pouvoir condamner un prêtre pour ne pas l’avoir fait?
    Et plus précisément, comment le parquet peut-il apporter la preuve que le prêtre était au courant de quoi que ce soit? Dans le pire des cas, si le coupable se dénonce à charge, c’est sa parole contre celle du prêtre… Et le prêtre n’a même pas à dire un seul mot, qu’il laisse parler son avocat. L’argumentaire de défense de la confession, pour l’avocat, sera le même et en béton : comment imaginer qu’un coupable se dénonce en confession alors qu’il est sûr qu’en ce faisant il sera dénoncé à l’institution judiciaire? Çà n’a pas de sens.

    • Absolument.
      Il est bien évident que, lorsque des crimes ou actes gravement dénaturés sont avoués en confession, cela est rendu possible par la certitude du secret absolu propre à ce sacrement.
      Plus de secret, plus d’aveu.
      Plus d’aveu, plus de pedophiles?
      C’est évidemment idiot.

      • Vous oubliez ceci : un enfant abusé ne dira rien au prêtre s’il sait que celui-ci doit dénoncer son agresseur. Motus et bouche cousue. C’est donc impératif de manifester au monde le secret de la confession et le beau lien du pénitent avec Dieu. Cela permet au prêtre écoutant de maintenir un lien, de donner un conseil, de revoir l’abusé lors d’une autre confession. La meilleure prophylaxie de la pédophilie est donc ce solide secret lié au lieu-dit : confessionnal.

    • Vous oubliez les régimes politiques où des micros sont placés dans le confessionnal. La société de surveillance généralisée a bien commencé. Allez dans un confessionnal avec votre téléphone portable, la Police peut le savoir par gpsisme. Si vous êtes suspecté, elle déclenche l’enregistrement. Ah votre crédit social ! D’ailleurs, en souriant, le versement de la retraite future est déjà une forme de crédit social. On pourrait la moduler en fonction du contenu de vos confessions.

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