Le P.Federico Lombardi, Directeur de la Salle-de-Presse, a écrit au Financial Times, à propos du IOR:
"Le caractère international de l'activité du IOR et la réputation de son président dans le monde de la finance justifient mon intervention pour que des informations inexactes ne continuent pas à pénaliser l'activité de l'institut et la dignité de ses dirigeants. Au sens strict de la parole, le IOR n'est pas une banque mais un organisme gérant internationalement les fonds des institutions catholiques à finalité d'apostolat et de charité. Implanté sur le territoire de l'Etat de la Cité du Vatican, il n'est pas soumis à la juridiction des Banques nationales. Son statut particulier fait que son insertion dans le système financier international et ses règles nécessitent une série d'accords, notamment en vertu des nouvelles normes fixées par l'Union Européenne pour la prévention du terrorisme et du recyclage de capitaux, ainsi que pour envisager les procédures permettant au Saint-Siège d'entrer dans la White List".
"Le Président du IOR, M.Ettore Gotti Tedeschi, a pour mission de garantir la transparence des activités du IOR et le respect des normes d'accès du Saint-Siège à la White List. Il s'y consacre depuis sa nomination sur mandat des autorités vaticanes et du Conseil de surveillance de l'institut. C'est pourquoi sont en cours d'intenses contacts avec la Banque d'Italie, l'Union Européenne, l'OCDE et le GAFI. C'est pourquoi, alors même que ces efforts et contacts sont en cours afin de parvenir au plus tôt à une solution, la Secrétairerie d'Etat a exprimé par son communiqué de mardi son étonnement et sa perplexité devant l'enquête du Parquet de Rome. La nature et le but des opérations incriminées pouvaient être expliqués simplement et rapidement, car il s'agissait d'opérations de trésorerie dont le IOR était lui même le destinataire par le biais de comptes dont il dispose près de certaines banques. L'incident résulte donc d'un malentendu, actuellement en voie d'explication, entre le IOR et l'institut ayant reçu l'ordre de transfert. Par conséquent, le Saint-Siège confirme sa totale confiance dans les dirigeants du IOR, ainsi que sa volonté de pleine transparence d'opérations bancaires menées en harmonie avec les normes et procédures de la finance internationale".
Selon un vaticaniste, cette affaire, qui tombe comme par hasard au lendemain de la visite du Pape en Grande-Bretagne, est la note envoyée à l'Eglise pour le succès de la visite de Benoît XVI.
trahoir
C’est vraiment des histoires sans fin.
1 – Pourquoi l’Eglise se retrouve t elle sans cesse dans des problématiques de flux financiers parrallèles à cotoyer des mafieux et des services secrets qui ne valent pas mieux ?
=> parce que pour envoyer de l’argent pour soutenir et sauver des chrétiens dans des pays communistes et islamistes on ne passe pas par la grande porte même si cela choque les “bons catholiques” diplômés de grandes écoles.
2 – L’Eglise fait elle preuve parfois de naiveté dans ce genre d’activité ?
=> bien évidemment, et c’est heureux car on ne s’attend pas à ce qu’un évêque persécuté pense comme un mafieux en plein blanchiment de cocaine.