"[A]près huit ans de discussions institutionnelles, les instances
européennes accepteraient selon eux d’achopper sur le vote de quelques
milliers d’eurosceptiques irlandais de trop ?Evidemment non. Le plan B existe et il est on ne peut plus simple. En juin 2001, le
dernier traité d’importance en vigueur (le traité de Nice) avait
également dû se plier à l’obligation constitutionnelle irlandaise du
référendum… et avait été rejeté par 54% des votants. Pour éviter le
blocage, les partenaires européens avaient consenti à un « régime dérogatoire » […] par lequel l’Irlande pouvait obtenir la non application de points précis du traité.En l’occurrence, les autorités européennes (notamment les Français et les Allemands) débattent depuis quelque temps […] deux points cristallisent les inquiétudes. La
liberté d’avorter, contenue dans la Charte des droits fondamentaux du
traité, […] la question de
l’Europe de la défense qui voit son intégrité renforcée par le texte […]. Sur ces deux points, il est
théoriquement tout à fait possible d’obtenir des « dérogations » sur le modèle de celles accordées aux Britanniques […]Dès lors qu’elles existent, pourquoi taire ces options ? Pour la bonne et simple raison [qu’elles signifieraient] un échec cuisant pour Nicolas Sarkozy et
Angela Merkel. […] D’où le bluff officiel « le plan B n’existe pas », permettant à
Bruxelles de ne pas révéler des concessions qui pourraient tenter les
Irlandais."
Irlande : le plan B existe
2 commentaires
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Julien
Plan A, B ou autres plans…
“Ils” veulent nous imposer “leur” Europe et ils” font tout pour nous faire voter dans leur sens.
“Ils” gagneront, n’en doutons pas…
Pour combien de temps ? Là est la question mais une bataille gagnée n’est pas gagner la victoire !!!!
Pol
Le plan B existe mais pas pour la France parce que les Français ont voté Nicolas Sarkozy.
J’espère que la phrase “à ceux que Dieu veut perdre, il ôte la raison” ne va pas s’appliquer à la Fille Ainée de l’Eglise.