5 évêques irlandais ont participé mardi à une veillée pour
la vie; Dans une conférence traduite par Jeanne Smits, ils ont déclaré :
"Une société qui croit que le droit à la vie est le plus fondamental
de tous les droits ne peut ignorer le fait que l’avortement est d’abord
et avant tout une question morale. En tant que société une responsabilité particulière nous incombe en
vue d’assurer le respect de ce droit au nom de ceux qui sont sans
défense, sans voix ou vulnérables. […]En
vertu de leur commune humanité la vie de la mère et celle de son enfant
à naître sont toutes les deux sacrées. Ils ont également droit à la
vie. L’Eglise catholique n’a jamais enseigné que la vie de l’enfant à
naître doit être préférée à celle d’une mère. Lorsqu’une femme enceinte
gravement malade a besoin de soins médicaux qui peuvent mettre en péril
la vie de son bébé, de tels soins sont moralement licites dès lors que
tout a été mis en œuvre pour sauver la vie et de la mère, et de
l’enfant.L’avortement, défini comme la destruction directe et volontaire d’un
bébé à naître, est gravement immoral en toutes circonstances. Cela est
différent des soins médicaux qui ne cherchent pas directement et
volontairement à mettre fin à la vie de l’enfant à naître. […]"