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L'Eglise : François / Religions : L'Islam

Islam et christianisme. Exigence de vérité

Islam et christianisme. Exigence de vérité

Nous sommes malheureusement habitués à ces contacts entre hiérarchie catholique et personnalités musulmanes au cours desquels les deux religions sont mises sur un pied d’égalité. Comme récemment lors de la rencontre le 28 février entre le Pape François et le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz. Le site Saphirnews, spécialisé dans l’actualité sur le fait musulman, expliquait que « Chems-Eddine Hafiz a remis une lettre de sept pages formulant « la nécessité du rapprochement interreligieux, notamment en matières d’éducation et de solidarité, contre la montée des divisions, de l’intolérance et des extrémismes en France et en Europe ».

Au cours de cette longue et fraternelle rencontre, le Pape François a tenu à dire combien les catholiques et les musulmans du monde forment une seule et même communauté humaine, a fait savoir la GMP. Le pape, qui s’est montré particulièrement attristé » par la récente dégradation de la sculpture érigée à Amboise en hommage à l’Emir Abdelkader, a formé le souhait que catholiques et musulmans puissent dorénavant porter la même [sic] voix d’espérance face aux crises du monde contemporain ».

C’est l’éditorial (Islam et christianisme. Exigence de vérité) d’Aymeric Pourbaix, dans le numéro de France Catholique du 18 février 2022, qui place le débat à son bon niveau à propos de la parution d’un livre de Gustave Thibon, Au secours des évidences, qui reprend des textes inédits du philosophe :

« Les attentes sont grandes d’une clarification sur le corpus idéologique islamique qui conduit tant de jeunes au fanatisme… S’il est certain que cette poussée de l’islamisme est une réaction contre le matérialisme ambiant et la religion de l’homme, sans autre horizon que lui-même, il faudra bien que nos dirigeants osent opérer un discernement courageux entre les religions, ne serait-ce que du point de vue de la sécurité publique. Car la religion, disait Thibon, peut être la meilleure ou la pire des choses, qui fait les saints et les martyrs mais aussi les fanatiques et les bourreaux, « selon qu’elle élève l’homme vers Dieu ou qu’elle prostitue Dieu à l’homme ». Ainsi proposait-il un critère de discernement, toujours valable car issu de l’Evangile : « Vous reconnaîtrez l’arbre à ses fruits ». Que vaut en effet un culte qui se dégrade en haine aveugle de l’infidèle ? »

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