D’Annie Laurent dans La Petite Feuille Verte :
Tout en déniant à la doctrine islamique la moindre responsabilité dans le statut inégalitaire de la femme (cf. PFV n° 91), Zeina El-Tibi, Nayla Tabbara et Asma Lamrabet admettent l’existence de traitements injustes envers elle et la nécessité d’y remédier. Leur combat s’inscrit dans une démarche féministe qu’elles affirment compatible avec l’islam.
LES CAUSES DU DÉCLIN
Les trois auteurs attribuent à des causes humaines (coutumes ancestrales, déviations, interprétations erronées, calculs politiques) l’origine de cette situation.
Z. El-Tibi consacre un chapitre de son ouvrage aux deux principales « causes de la stagnation ».
1 – Le tâqlid (imitation aveugle) consiste à adopter des coutumes extérieures ou archaïques (p. ex. celles des Mongols, des Perses puis des Turcs ottomans dont le pouvoir s’est imposé à l’espace arabe à partir du XVIème). « Le tâqlid est le choix de la facilité, de la paresse et du refus d’exercer son intelligence […]. Il privilégie la routine, il favorise donc l’obscurantisme ». Or, aujourd’hui, déplore l’auteur, on constate « un retour de ce tâqlid dans de nombreuses communautés musulmanes ».
2 – La bid’a (innovation blâmable), émanation du tâqlid, consiste à s’éloigner du Coran et de la Sunna (Tradition mahométane). Elle est le fait « de rajouter à la religion des éléments qui n’existent pas dans les textes fondamentaux », d’innover et de déformer ces derniers. « Et la condition de la femme, plus que toute autre question, a donné lieu à d’innombrables innovations blâmables (…), toutes plus fantaisistes les unes que les autres ». L’auteur y ajoute « la progression des superstitions », « les pesanteurs sociologiques » et « l’engourdissement », accumulés « durant le déclin ottoman et la période coloniale » (La condition de la femme musulmane, Cerf, 2021, p. 124-133).
Après avoir rappelé les promesses du mouvement réformiste du début du XXème siècle et les progrès accomplis par certains régimes musulmans installés lors des indépendances (ibid., p. 134-162), Z. El-Tibi relate l’apparition récente d’« idéologies extrémistes » (régime des ayatollahs en Iran, Talibans afghans, pakistanais et africains, salafistes arabes, etc.) qui ruinent ces évolutions en prenant la religion en otage, raison pour laquelle elle conteste l’usage du mot « islamisme », à ses yeux réduction de l’islam à un système politique (ibid., p. 163-175).
Quant à A. Lamrabet, elle regrette, en ce qui concerne le mariage, l’importance accordée par le fiqh (droit jurisprudentiel) à des concepts empruntés aux coutumes patriarcales (obéissance absolue de la femme, tutelle despotique du mari, chosification des femmes) et le verrouillage des « latitudes offertes par le message spirituel de l’islam lors de la codification des sciences du Hadith » (les paroles et les actions de Mahomet) (Islam etfemmes. Les questions qui fâchent, Gallimard, 2017, p. 70). Or, souligne-t-elle, « les hadiths ne peuvent en aucun cas abroger le Coran, fait admis par les fondateurs des principales écoles juridiques » (ibid., 108-109).
LE FÉMINISME ISLAMIQUE
Afin de remédier à la situation actuelle, l’urgence est « de retrouver l’islam, la force de son message, et de reprendre l’effort d’adaptation auquel il convie », assure Z. El-Tibi (op. cit., p. 200). Pour elle, la solution consiste à renouer avec la pratique de l’ijtihad, méthode consistant en un « effort d’interprétation » fondé sur le libre-arbitre. Selon la tradition de l’islam, elle fut pratiquée par Mahomet lui-même, puis par les quatre premiers califes, appelés « les bien guidés », et par les juristes des quatre écoles qui ont posé les règles générales du droit musulman ; elle est donc « dans les gènes de l’islam » et « synonyme de son dynamisme » (ibid., p. 202).
L’auteur estime que ce rôle incombe au « pouvoir politique en symbiose avec les oulémas (savants) des grands centres de la pensée islamique », en particulier El-Azhar en Égypte (ibid., p. 208). Mais elle ne souligne pas les limites de cette institution, considérée à tort comme dotée de prérogatives magistérielles et ouverte à la modernité (cf. PFV n° 80 : El-Azhar, « phare de l’islam sunnite » ; PFV n° 81 : El-Azhar, entre politique et religion). Et surtout, elle omet de préciser que la « porte de l’ijtihad » a été fermée au XIème siècle par le calife El-Qadir (992-1031) car contraire au dogme du Coran « incréé » proclamé par l’un de ses prédécesseurs, Moutawakkil (847-861). Cf. A. Laurent, L’islam pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore), Artège, 2007, p. 24 ; Dominique et Janine Sourdel, Dictionnaire historique de l’islam, PUF, 1996, p. 682.
Z. El-Tibi s’oppose en outre aux « nouveaux penseurs » musulmans contemporains, tels que Rachid Benzine et Abdelwahhab Meddeb, coupables à ses yeux de vouloir « déconstruire » l’islam pour en créer un nouveau. « Il est remarquable qu’on ne trouve pratiquement aucune analyse solide et convaincante de la part de ces écrivains qui prétendent soigner l’islam de ses “maladies” sans avoir su porter le bon diagnostic ni recourir aux bons remèdes ». Pour elle, cette démarche est contraire à celle des « réformistes » (ibid., p. 201).
Le mouvement réformiste, apparu au Proche-Orient au tournant des XIXème et XXème siècles, est à ses yeux une référence puisque son projet consistait à « repenser l’islam », non en le réformant ou le déconstruisant mais en le débarrassant « des gangues accumulées pendant des siècles de décadence ». Elle relève les écrits de certains de ses membres favorables à l’amélioration de la condition de la femme, surtout en matière d’éducation (ibid., p. 134-147).
Il convient cependant de souligner l’ambiguïté du réformisme : certains de ses militants, surtout des hommes, se sont largement inspirés de « l’imitation des pieux ancêtres », contribuant ainsi à l’émergence des idées salafistes qui combattent toute modernisation du statut de la femme (cf. PFV n° 65 Un réformisme ambigu).
N. Tabbara, elle aussi favorable à l’ijtihad, approuve l’exégèse « holistique » adoptée par des féministes musulmanes pour justifier la réinterprétation des versets problématiques relatifs aux rapports hommes-femmes. Il s’agit de placer telle ou telle prescription dans une perspective générale, la croyance en un Dieu juste, pour éviter la sacralisation des textes dits « seconds », c’est-à-dire « des interprétations faites par des hommes au Moyen Âge mais ayant été sacralisées avec le temps ». Elle s’appuie sur la remarque de l’une de ces féministes selon laquelle « Dieu a créé l’époux – et non pas l’épouse – à partir d’une seule âme ». « Grammaticalement, le féminin précède ainsi le masculin », en conclut N. Tabbara (L’islam pensé par une femme, Bayard, 2018, p. 102-125).
Quant à A. Lamrabet, présidente du Groupe international d’étude et de réflexion sur la femme en islam, dont le siège est au Maroc, son pays natal, qualifiée de « référence du féminisme islamique », elle soutient les revendications des femmes qui veulent être reconnues comme juristes pour interpréter le Coran, la tradition et la charia, mais aussi pour exercer des fonctions religieuses : imams, voire muftis (La Croix, 2 août 2013).
C’est cependant en 1990, dans la foulée de la révolution iranienne, que le féminisme islamique contemporain s’est structuré. Présent sur tous les continents, le mouvement organise des congrès internationaux. Réunies à Barcelone (Espagne) en 2006, 400 militantes ont émis cette revendication : « s’approprier le Coran et imposer une lecture non sexiste des textes » (Le Monde, 8 novembre 2006). Dans un autre congrès, Abdelnour Prado, président du Conseil islamique catalan, a justifié cette démarche : « Nous voulons valider le “féminisme islamique” comme un discours émergent et le renforcer dans les pays musulmans et dans les minorités musulmanes des pays occidentaux » (La Croix, 26 octobre 2010).
UNE IMPOSTURE INTELLECTUELLE
Sous ce titre, Razika Adnani, philosophe franco-algérienne, tout en militant pour la réforme de l’islam (cf. son livre Pour ne pas céder, éd. Publisher, 2021), montre l’erreur qui consiste à vouloir inscrire le combat pour l’émancipation féminine « à l’intérieur du cadre religieux musulman », les incohérences et l’inefficacité qu’implique cette conception et l’inefficacité qui en résultent inexorablement.
« Le féminisme islamique prend l’islam comme source de légitimité de son combat et pour cadre délimitant son champ et une femme musulmane ne peut, dans ce cas, revendiquer un droit que s’il est validé par l’islam ».
Il en résulte que
« pour les féministes islamiques, les discriminations dont sont victimes les femmes dans les sociétés musulmanes ne sont pas dues à l’islam, mais au contraire à une sortie de ses enseignements et du chemin tracé par le prophète. Quant à la cause, elles l’attribuent à l’interprétation masculine erronée des textes coraniques […]. Les féministes islamiques font certes de la rhétorique mais n’arrivent pas à prouver que les inégalités existant dans les textes coraniques ne sont pas des inégalités ». Et « pourquoi une interprétation féminine serait-elle plus valable et plus juste qu’une interprétation masculine ? ».
Tout en soulignant le problème « d’honnêteté morale et intellectuelle » que soulève une telle conception, la philosophe en déduit cette évidence : « Il est pourtant plus efficace de reconnaître les inégalités qui existent dans les textes et de les déclarer caduques tout comme cela a été fait pour d’autres recommandations du Coran ». Elle fait ainsi allusion à la possibilité, reconnue par le Coran (2, 106 ; 13, 39), d’abroger certaines de ses dispositions relatives à diverses modalités de la vie, dont les relations hommes-femmes (A. Laurent, L’islam…, op. cit., p. 35).
En outre, poursuit R. Adnani, en inscrivant leur combat dans le cadre islamique, ces militantes veulent « démontrer que leur féminisme n’est pas importé de l’Occident ». C’est pourquoi « elles ont besoin de prouver qu’elles sont musulmanes et surtout qu’elles ne revendiquent pas les mêmes droits que ceux que les femmes revendiquent en Occident », ce qui est exprimé par le port du voile de certaines d’entre elles. Mais, ce faisant, « elles se contredisent avec elles-mêmes car le voile est une pratique discriminatoire à l’égard de la femme » (Marianne, 8 juin 2021).
DANGER D’OCCIDENTALISATION
Il faut rappeler qu’à ses débuts, il y a un siècle, le combat des musulmanes avides de liberté et de dignité n’était pas teinté d’idéologie revancharde : elles ne reniaient pas leur féminité et n’aspiraient pas à être « comme » des hommes. Ce qui comptait pour elles c’était d’abord d’en finir avec le mépris enseigné par les textes sacrés de l’islam. Peu à peu cependant, le féminisme à l’occidentale, avec ses outrances, s’est frayé un chemin dans les sociétés musulmanes, comme l’ont montré les Femen défilant les seins nus dans les rues de Tunis en 2013, avec le soutien de féministes européennes.
Cette évolution a suscité la réaction des militants islamistes, tel l’Égyptien Youssef El-Qaradawi, fondateur à Dublin du Conseil européen de la Fatoua et de la Recherche : « Quand l’homme se féminise et que la femme se virilise, c’est le signe du chaos et de la dégradation des mœurs » (Le licite et l’illicite en islam, éd. Alqalam, Paris, 1992).
La méfiance envers le féminisme s’exprime aussi chez certaines musulmanes, comme le montre l’enquête effectuée dans la péninsule Arabique par Arnaud Lacheret, docteur en sciences politiques. Bien qu’engagées dans la vie professionnelle et ouvertes à des réformes, les femmes interrogées disent ignorer le concept de féminisme ou ne pas en comprendre le sens, une partie d’entre elles allant jusqu’à l’identifier à une tentative d’occidentaliser leur culture ou de donner des leçons à l’islam. Cf. La femme est l’avenir du Golfe, éd. Le bord de l’eau, 2020, p. 150-152.
Riffat Hassan, Pakistanaise, professeur à l’Université de Louisville (États-Unis), auteur de plusieurs livres sur la défense des droits des femmes, constate également, dans une conférence donnée en 2007, cette méfiance chez ses coreligionnaires.
« Les musulmans tendent généralement à penser la “modernité” de deux manières : a) comme une modernisation associée à la science, à la technologie et au progrès matériel, et b) comme une occidentalisation associée à la proximité et à toutes sortes de problèmes sociaux s’étendant des enfants laissés à eux-mêmes à l’abus de drogue et d’alcool. Tandis que la “modernisation” est considérée comme fortement souhaitable, “l’occidentalisation”, par contre, est considérée comme indésirable ».
« Ce qu’il est important de noter ici c’est qu’une femme musulmane émancipée est vue par beaucoup de musulmans comme un symbole, non pas de “modernisation” mais “d’occidentalisation”. Il en est ainsi parce qu’elle semble être dans la violation de ce que les sociétés traditionnelles considèrent comme une barrière nécessaire entre “l’espace privé” auquel appartiennent les femmes et “l’espace public” qui appartient aux hommes. La présence des femmes dans l’espace des hommes est considérée comme fortement dangereuse car – comme le déclare un hadith populaire – toutes les fois qu’un homme et une femme sont seuls, Satan est forcément là ».
« Dans le monde musulman d’aujourd’hui, sous la pression des réalités politiques et socio-économiques, un nombre significatif de femmes peut être vu dans “l’espace public”. Les gardiens du traditionalisme musulman se sentent gravement menacés par ce phénomène qu’ils considèrent comme un impact de “l’occidentalisation” sous l’apparence de la “modernisation”. Ils croient qu’il est nécessaire de remettre les femmes dans leur “espace” si l’intégrité du mode de vie islamique doit être préservée » (« Théologie féministe », Se Comprendre, n° 07/03 – Mars 2007).
POUR CONCLURE
Suggestion du Libanais Ghassan Ascha, docteur en Études islamiques de l’Université de la Sorbonne Nouvelle.
« Il importe de nous concilier avec notre raison : si nous voulons défendre l’égalité entre l’homme et la femme, sortons la question de la femme, définitivement, du domaine religieux. Cependant, si nous voulons défendre l’islam, cessons donc de parler de cette égalité […]. Quant à l’argument, avancé par certains penseurs et féministes musulmans, selon lequel les juristes musulmans n’ont pas compris le Coran correctement au cours de 14 siècles, il est irrecevable ! Il n’est pas dans l’intérêt de la pensée arabo-islamique ni de la personnalité arabo-musulmane de soupçonner les anciennes générations de penseurs musulmans d’absurdité et de les accuser de n’avoir pas pu découvrir le véritable sens de l’islam. En fait, les juristes d’autrefois ont beaucoup mieux compris le Coran que les penseurs musulmans contemporains ne l’ont fait. Et la raison en est simple : le Coran confirmait les données culturelles, sociales et économiques prévalant à l’époque où ils vivaient : chose qui n’est pas vraie dans la période actuelle » (Du statut inférieur de la femme en islam, L’Harmattan, 1987, p. 224-225).
Annie LAURENT, Déléguée générale de CLARIFIER
cadoudal
féminisme et Islam : deux outils de destruction maçonnique utilisés sur le chantier de la démolition de la civilisation chrétienne.
des grandes “valeurs de la République” , après la sodomie et la lutte contre l’ antisémitisme.
D'Haussy
Amen
Janot
Comment une femme peut-elle adhérer à cette religion arriérée et aussi misogyne ? Un thème pour la psychiatrie, à coup sûr !
Giacomo
Le but ultime de l’Islam politique et de l’islamisme, c’est l’instauration d’un totalitarisme islamique théocratique où toutes les femmes, y compris les musulmanes, seront asservies par le mâle musulman.
Si l’on considère ce totalitarisme inéluctablement vainqueur dans nos sociétés occidentales, les machos de tous poils athées, agnostiques, et avec eux les mâles “chrétiens de cafétéria” se soumettront aisément, même s’il leur en coûte une bonne dose d’hypocrisie, celle de “faire comme tout le monde” avec des contraintes somme toutes acceptables à leur yeux, (interdits alimentaires aisément contournables, tabous, prières quotidiennes, etc…) avec comme inestimable contrepartie un pouvoir domestique tyrannique sur les femmes, épouses, maitresses et concubines.
Que du bonheur !
AFumey
Merci pour la distinction entre “modernité” et “occidentalisation” qui éclaire la perception de notre décadence (n’ayons pas peur des mots).
La difficulté est que si nos élites occidentales renient nos racines catholiques, l’occident est pourtant bien perçu “d’essence chrétienne” (dans un grand fourre-tout qu’Hilaire Belloc “Les grandes hérésies..” condamne) par la plupart des musulmans. Bien sûr ils se trompent mais comment leur jeter la pierre quand au sein même de l’Eglise Catholique des clercs diffusent librement, sans sanction canonique, des innovations contraires à la doctrine?
Giacomo
L’Islam interdit l’avortement, et l’Eglise catholique aussi depuis presque 20 siècles. Mais on sent une évolution lente mais certaine de l’Eglise ces dernières années pour s’adapter à l’air du temps: Le Cardinal Paglia qui préside l’Académie Pontificale pour Ia Vie vient juste de décIarer que ” I’avortement est un piIier de Ia vie sociaIe”.
“Qui ne dit mot consent”, le Pape François s’est bien gardé de Ie contredire, encore moins de le sanctionner.
L’avortement ne sera bientôt plus considéré comme un crime… On n’arrête pas le Progrès (…dans Ia barbarie)
philippe paternot
2 : 229 les femmes ont des droits semblables à ceux des hommes mais les hommes ont un degré de prééminence sur elles
2 : 228 à 238 (divorce; droits pour l’homme de répudier mais rien sur les droits de la femme de divorcer)
3 : 16 ceux qui craignent allah se trouvent auprès de leur seigneur des jardins … ils y demeureront éternellement; il s’y trouvera aussi des conjointes purifiées
4 : 4 épousez 2, 3 ou 4 femmes (rien sur la polyandrie!)
4 : 35 les hommes sont les gardiens des femmes parce qu’allah a fait que les uns surpassent les autres
4:35 quand à celles dont vous craignez (sic! non pas dont vous êtes sûr) la désobeissance, chatiez les
4 : 177 un homme aura en héritage autant que la part de deux femmes
7 : 190 c’est lui qui vous a créé d’un seul être, la femelle et qui a tiré son autre moitié afin que le mâle put trouver la tranquillité en elle
27 : 32 dites aux croyantes qu ‘elles restreignent leurs yeux et veillent sur leurs parties intimes; elles ne doivent pas exposer leur beauté naturelle et qu’elles tirent sur leurs poitrines les voiles dont-elles se couvrent la tête
30 : 22 allah a créé des épouses pour vous
33 : 34 restez avec dignité dans vos maisons et ne vous embellissez pas dans le style de l’embellissement des jours de l’ignorance d’autrefois
33 : 60 dis à tes épouses et à tes filles et aux femmes des croyants qu’elles doivent ramener sur elles une parte de leurs vêtements extérieurs de la tête par-dessus le visage; il est plus probable qu’elles puissent ainsi être distinguées et ne soient pas importunées
78 : 34 (pour les pieux) des jeunes filles aux seins bien formées
Giacomo
Un musuIman qui prend 2,3 ou 4 épouses, voire pIus pour ceux qui en ont Ies moyens (pour Ies cIoitrer dans des harems), de facto prive d’épouses pIusieurs de ses frères musuImans moins favorisés par Ia vie, Dieu ayant créé hommes et femmes en nombre à peu près équivaIent.
Le Coran et Ies théoIogiens isIamiques sont muets sur ce point capitaI. En effet Ie manque crueI de femmes nubiIes en pays musuIman pousse de nombreux hommes vers I’homosexuaIité, pourtant sévèrement réprimée.
Omerta hypocrite habitueIIe à cette reIigion.
Le roi du Maroc, pIus sage que Mahomet, a récemment mis en vigueur des Iois qui reviennent à empêcher a poIygamie, bien que ce ne soit pas Ieur but premier.