Dans Le Monde, Tincq constate amèrement qu’un changement de discours se fait entendre au Vatican, dans le sens d’une plus grande fermeté à l’égard de l’islam. Les manifestations musulmanes ont été jugées excessives. Le meurtre de 2 prêtres en Turquie et au Nigeria a suscité beaucoup d’indignation. Les attaques répétées contre des églises (en Turquie et aux Philippines) et le tour dramatique qu’ont pris, au Nigeria, les pogromes contre les chrétiens font monter la tension :
"Une conception, longtemps jugée naïve, d’un "dialogue" à égalité entre chrétiens et musulmans est en train de faire son temps. Depuis le début de la crise, nombre de responsables chrétiens ne craignent plus de rappeler que la liberté de religion n’existe pas dans les pays musulmans, que le droit de conversion y est interdit, que les chrétiens arabes y sont souvent mal traités. Ils exigent, sur un ton de plus en plus impatient, la "réciprocité" du droit au respect des croyances.
Le pape lui-même (…), en recevant, lundi 20 février, Ali Achour, nouvel ambassadeur du Maroc près le Saint-Siège, a affirmé que "l’intolérance et la violence ne peuvent jamais se justifier comme des réponses aux offenses". (…) Dans le même sens, son secrétaire d’Etat, le cardinal Angelo Sodano a déclaré : "Si nous disons aux nôtres (les chrétiens) qu’il n’y a pas de liberté d’offenser, nous devons dire aux autres qu’il n’y a pas de liberté de nous détruire.
Même ton indigné chez Mgr Rino Fisichella, recteur de l’Université pontificale du Latran. Dans le Corriere della Sera du 20 février, il a dénoncé la "neutralité myope" de l’Occident (…). "De même qu’en Europe, nous protégeons les minorités musulmanes,(…) de même les pays à majorité musulmane ont le devoir de protéger les minorités chrétiennes." Dans La Stampa du 22 février (…), Mgr Velasio de Paolis, secrétaire du Tribunal de la signature apostolique, a reproché à l’Occident ses peurs face à l’islam : "Si respecter l’autre signifie renoncer à être soi-même, cela n’a plus de sens de dialoguer. Le problème est que l’islam est fermé au point de ne pas admettre la réciprocité. En terre d’islam, dès que l’Eglise se présente dans son authenticité, elle est accusée de prosélytisme."
clintistoud
Pourquoi le pape ne ferait pas ce que faisait Jean-Paul II en son temps pour lutter contre le communisme, c’est à dire des visites dans les pays islamiques, en Egypte, au Maroc, en Turquie, ça marquerait énormément les esprits…
A quand une encyclique sur les dangers de l’islamisme conquérant ?
Anonyme
ROME, Lundi 30 janvier 2006 (ZENIT.org) – Le voyage de Benoît XVI en Turquie aurait bien lieu à l’occasion de la fête du saint patron du patriarcat de Constantinople, saint André, le 30 novembre 2006, selon l’agence italienne Ansa, qui cite des sources vaticanes.
Rappelons que l’apôtre André était le frère de saint Pierre, patron de Rome, qu’il a conduit au Christ. Benoît XVI souhaiterait marcher sur les pas de Paul VI et de son geste historique avec le patriarche Athénagoras. Chaque année, pour le 30 novembre, une délégation de Rome se rend en effet au Phanar, le siège du patriarcat, tandis qu’une délégation du patriarcat se rend à Rome à l’occasion du 29 juin.
Le pape a été invité par le patriarche Bartholomaios Ier, et par le président turc : le voyage envisagé initialement pour le 30 novembre 2005 aura été reporté d’un an.
Un voyage d’autant plus important que le cardinal Joseph Ratzinger s’était naguère prononcé non en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, mais en faveur d’une forme de « partenariat préférentiel ».
grif
Il est grand temps que l’église se réveille car elle a dormi depuis trop longtemps…
rabassa
Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un
autre Evangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème. Epitre aux Galates,chapitre 1 verset8
le Comité Charles Martel
C’est bien que l’Eglise réagise de la sorte : fini de se faire marcher sur les pieds en se taisant.
Refaisons un nouveau Lépante comme au bon vieux temps!
Montrons aux Mahométans qui nous sommes, et qui fera la loi.