Lu sur Causeur :
"Les islamistes modérés tiennent à rassurer l’Occident. Certes, ils ont gagné les élections en Tunisie et au Maroc, et bientôt, semble-t-il, en Egypte mais , nous dit-on,leur seul ennemi est la corruption. Pour le reste, ils feront preuve d’une modération exemplaire.
Est-ce à dire qu’ils n’expulseront pas quotidiennement des évangélistes installés dans leur pays comme cela se fait dans l’indifférence générale sous Mohammed VI ? Est-ce à dire que les musulmans pourront librement choisir de se convertir à une autre religion ou s’en remettre à un agnosticisme de bon aloi ? […]
Chacun sent bien l’entourloupe. « Islam modéré », susurré par les speakerines de la télévision et prononcé solennellement par les commentateurs autorisés, est certes un délicieux oxymore, mais un oxymore quand même qui, pour ceux qui l’auraient oublié, est une figure de style réunissant deux termes de sens contraire à l’intérieur d’un même syntagme. […]"