Le Pape, dans son angelus du 25 juillet a prononcé cette phrase : "Ces jours de calme et de repos ont eux aussi été troublés par les
tragiques nouvelles des exécrables attentats terroristes qui ont semé
la mort, la destruction et la souffrance dans divers pays comme
l’Egypte, la Turquie, l’Irak et la Grande-Bretagne."
Israël reproche à Benoît XVI d’avoir oublié de le nommer, vu les attentats du 12 juillet qui avaient 6 morts.
Dans cette phrase, le Pape n’a pas cherché à dresser une liste exhaustive, vu l’expression : "dans divers pays comme". Pas de raison particulière pour jeter la pierre.
Quand bien même Israël l’ait mal pris, sa réaction fut complètement disproportionnée à en juger par la déclaration du ministre israélien des affaires étrangères qui dit que cet oubli est de nature à "renforcer les extrémistes opposés à la paix et affaiblit les modérés". Qui va écouter le Pape pour commettre des attentats en Israël? Restons raisonnables…
Le Nonce Apostolique en Israël a été convoqué par le gouvernement.
Le Vatican, par la bouche de son porte-parole, déclare :"Il est étonnant que l’on ait ainsi voulu prendre un prétexte pour déformer l’intention du Saint-Père", vu la portée médiatique de l’Angelus dominical pendant les vacances du Pape.
Et de rajouter : "Il est évident que le grave attentat de Netanya, auquel se réfère la
partie israélienne, rentre dans la condamnation générale et sans
réserve du terrorisme".
Conséquence de tout ça : annulation d’une réunion très importante sur les biens de l’Eglise Catholique en Terre Sainte, sujet de revendications financières importantes de la part du Saint-Siège.
Comme par hasard…